J'avais déjà fait mention de cette histoire en d'autres lieux:
Michel Dubec ou l'apologie du viol
Je n'aime pas être insultant, mais quand un porc est un porc il faut l'appeler un porc. En pleine affaire Fourniret, on trouve dans l'ouvrage d'un psychiatre censé être expert auprès des tribunaux les "humanistes" propos suivants :
« Si un homme est trop respectueux d’une femme, il ne bande pas »
Le livre s'appelle le plaisir de tuer. Entre autres joyeusetés on trouve ce commentaire sur Guy Georges, le tueur de l'Est parisien :
« Guy Georges, c’est différent. On peut être avec lui, jusqu’au viol compris. Pour parler sans détour, dans la sexualité masculine, il existe un intérêt à obtenir la défaveur de sa partenaire, pas seulement ses faveurs ; à faire crier la femme, peu importe la nature de ses cris. (…) Si un homme est trop respectueux d’une femme, il ne bande pas. (…) Oui, c’était possible de s’identifier à ce violeur qui baise des filles superbes contre leur gré (…) Il ne s’inhibait pas au dernier moment, il était capable de leur faire l’amour quasi normalement. Il y avait éjaculation à l’intérieur du vagin. Guy Georges donne le sentiment que l’acte sexuel était consommé avec complétude. Jusque-là, on peut le comprendre, et même, il nous fait presque rêver (…) »
Voilà le sinistre individu qui est expert psychiatre sur les cas de viol auprès des tribunaux. A mon avis, sa fonction lui a un tantinet tapé sur le ciboulot, et il serait préférable qu'il aille prendre du repos...dans un asile psychiatrique !
http://heresie.hautetfort.com/archive/2008/03/27/michel-dubec-ou-l-apologie-du-viol.html
Et voilà la conclusion... juste de cette histoire car ce triste sire traine des casseroles au derrière:
Michel Dubec, psychiatre pratiquant la psychanalyse et l’expertise judiciaire – de manière « trop souvent “sauvage” » ont estimé divers plaignants – s’est vu infliger une admonestation par la chambre disciplinaire de première instance du Conseil de l’ordre des médecins. Il est en effet frappé, avec sursis, de trois mois d’interdiction d’exercer. Ce n’est peut-être pas l’épilogue des démêlés de Michel Dubec…
Mais cette polémique vaut à Michel Dubec une remontée à la surface d’affaires qu’il a traitées – mal, voire épouvantablement traitées, assurent des plaignants ou d’autres dont les saisines ne seront pas retenues par diverses instances – en tant qu’expert. En sus, deux des personnes citées dans le livre, Maurice Joffo (frère de l’auteur Joseph Joffo), anciennement condamné pour recel, et Ilitch Ramirez Sanchez, dit « Carlos », qui avait refusé de s’entretenir avec Michel Dubec en détention, découvrent avec stupéfaction soit des sentiments et actes qu’on leur prête, soit des propos (produits, et non reproduits, entre guillemets de citations authentiques) qu’ils n’ont jamais tenus. Des informations, puis des plaintes, remontent au Conseil de l’Ordre des médecins. Dix, sur un nombre bien supérieur d’interventions, sont retenues et le conduisent à comparaître, fin septembre 2009.
Le Conseil départemental parisien de l’Ordre s’associe aux deux plus patentes à ses yeux. L’une a déjà valu à Michel Dubec et Chantal de Rudder une condamnation judiciaire définitive rétablissant l’honorabilité de Maurice Joffo. L’autre, émanant d’Illitch Ramirez Sanchez, conduit Michel Dubec de se voir qualifier d’affabulateur – entre autres qualificatifs – par la défense de « Carlos ». D’autres instances judiciaires sont aussi par ailleurs saisies pour des affaires dont Michel Dubec, en qualité d’expert, avait eu à traiter : certaines suivent le cours des méandres de l’action judiciaire, d’autres sont au point mort ou abandonnées, ses adversaires ayant renoncé, découragés. Il y a donc plusieurs strates dans ce qu’il convient d’appeler le cas de Michel Dubec.
De surcroît, un appel a été interjeté par Brigitte Brami, l’une des ses anciennes patientes, condamnée une première fois pour harcèlement à son encontre, de nouveau condamnée à de la détention pour des faits similaires à la demande de Michel Dubec. Ce dernier dénonce d’ailleurs une cabale de la part de cette femme, laquelle aurait cristallisé ainsi, selon lui, l’ensemble des accusations ou récriminations dont il est l’objet…
Or donc, la chambre disciplinaire du Conseil de l'Ordre, peut-être pour éviter d'être de nouveau saisie, a déclaré finalement irrecevables les plaintes des divers plaignants hormis celle du Conseil départemental parisien de l'Ordre. Il n'en reste pas moins que les plaignants dans leur ensemble ont été entendus...
http://www.come4news.com/michel-dubec-condamne-a-trois-mois-avec-sursis-d-interdiction-d-exercer-45478