lundi 12 avril 2010

Principe de précaution

Un de mes patients d'âge très vénérable cet après-midi a retourné son jardin, puis s'est assis sur la chaise à côté pour faire un petit somme... et a tiré sa révérence calmement et tranquillement. Alors j'ai été appelé en urgence par l'épouse soudainement devenue veuve. Les pompiers avaient été appelé avant que j'arrive car il y avait un petit espoir de faire quelque chose. Mais non, en voyant l'état du pauvre mari:  rien. Quand ceux-ci sont arrivés et ont appelé le SAMU pour faire part de l'état sans vie du cadavre (!) le régulateur a répondu " une équipe va arriver, massez". Depuis trois quart d'heure il se refroidissait et j'avais ébauché quelques gestes de massage cardiaque pour me rendre compte vite de l'inutilité de l'action.
Ca coûte encore cher à la Sécu tout ça.
Ah, le principe de précaution cher au gouvernement, la grippe A, le rasage des maisons sinistrées en Vendée... Et le bon sens? Il y a de quoi sauter en l'air pratiquement chaque jour en ce moment devant certaines décisions prises par le gouvernement. Et il me semble que le bon sens ne devient plus qu'un vain mot.

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