mardi 23 février 2010

Moral en béton?

C'est fascinant comme certains patients subissent la crise de plein fouet et ne mangent pratiquement plus que des pâtes à la fin du mois alors que d'autres vont bien et leur compte en banque aussi;
-il y a celle qui est partie avec un petit pactole quand sa boite a coulé dans des conditions un peu suspectes ( pour être délocalisée bien entendu) et qui soudain se découvre un tas d'amis qui s'étaient fait oublier quand elle allait mal.
- Celle qui a trouvé un travail encore mieux payé dans la grande distribution et qui  baisse la voix pour en parler mais elle rayonne quand même de bonheur;
- celui qui a créé une agence immobilière en pleine crise et qui commence à embaucher du monde.
En particulier une patiente avait démissionné de son travail; je la voyais de plus en plus, deux fois par mois à la fin pour des problèmes multiples et variés. Elle s'est mise au chômage et la première boite qu'elle a appelé l'a accueillie à bras ouverts pratiquement! Et évidemment je ne la vois plus pour sa santé.
La méthode Coué peut sembler dépassée mais si on se dit chaque matin " je vaux quelque chose, je peux le faire, je peux trouver" cela donne beaucoup plus de chance.
Parce qu'à l'inverse certains patients ont des tas de qualités mais partent perdants... et ils le sont.

3 commentaires:

  1. Je suis pour ma part actuellement en mode "je ne vaux rien, je ne sais pas quoi faire, je ne trouve rien". L'entreprise dans laquelle j'étais depuis 17 mois (1an en contrat de professionnalisation donc à 80% du SMIC puis 5 mois en CDD qu'on m'a accordé difficilement) a embauché fin octobre quelqu'un d'autre à ma place (moins compétent évidemment sinon c'est pas drôle!).
    J'ai trouvé à la suite un autre emploi loin de chez moi où il n'y avait pas de travail, et où personne ne dirigeait, j'ai laissé tomber à la fin de ma période d'essai.
    Je suis au chômage depuis 1 mois et demi. J'ai les larmes qui me montent aux yeux plusieurs fois par jour sans raison, 30kgs en trop qui m'encombrent autant physiquement que psychologiquement. Mon chéri est adorable, je n'ai pourtant qu'une peur, c'est qu'il s'en aille.
    Voilà où j'en suis, nulle part.
    Je n'ai pas de travail et pas tellement envie d'en chercher parce que peur de ne pas en trouver.
    Ce que mon ami a du mal à comprendre! Sans parler de l'argent...
    Et les larmes, encore et toujours...

    Lucie, une lectrice assidue

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  2. La seule façon de s'en sortir est de s'extravertir en faisant éventuellement des canditures spontanées et en se présentant à chaque fois.
    je me doute que ce n'est pas simple, bon courage!

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  3. Moi perso c'est pareil je subis la crise de plein fouet mais je garde le moral, quand je suis énervée je vais sur le site de la psychiatrie nous ment, ou doctissimo, ou mon blog ou word je crache mon morceau et après je retourne à mes préoccupations !

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