mercredi 3 février 2010

Je ne sais plus que penser

( sur destination santé) Publié en 1998 dans le Lancet, l’article qui avait dénoncé à tort l’existence d’un lien entre le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole) et l’apparition de cas d’autisme ou de rectocolite hémorragique revient subitement à la Une de l’actualité. Fait rarissime, la revue scientifique s’est « rétractée » hier. L’étude en question a même été retirée de ses archives. Explications.

Cette décision fait suite à un récent communiqué du General Medical Council britannique –l’équivalent du Conseil national de l’Ordre des médecins- stipulant que l’auteur, le Pr Andrew Wakefield, avait agi de façon « malhonnête et « irresponsable ».

« Il apparaît clair, sans aucune ambigüité que les déclarations faites dans cette étude sont totalement fausses. Je me sens trompé », a déclaré dans les colonnes du Guardian, Richard Horton, le Rédacteur en chef du Lancet. Maintes fois contredit, ce travail, réalisé rappelons-le sur 12 personnes seulement, avait fait grand bruit, y compris en France. Il avait surtout entraîné une chute de la couverture vaccinale au Royaume-Uni. Entre 1998 et 1993, elle est ainsi passée de 92% à 78,9%...

En mars 2004, le Lancet avait déjà publié un éditorial de rétractation partielle. Il n’avait pas fait grand bruit. Douze ans après la publication de l’étude au parfum de scandale, cette rétraction ferme et définitive devrait mettre un terme à la polémique.


Source : The Lancet, 2 février 2010, DOI :10.1016/So140-6736(10)60175-4 – The Guardian, 2 février 2010 – Telegraph, 2 février 2010
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Voilà ce qui illustre bien mon propos d'hier: on nous fait avaler noir un jour, blanc un autre. En conclusion pendant des années je me suis sentie parfois coupable en vaccinant, et je scrutais les contre-indications éventuelles alors que l'autisme n'est pas prouvé!
Encore plus les médecins doivent prescrire en leur âme et conscience et ne pas aller dans le sens du vent qui tourne.

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