dimanche 3 janvier 2010

Criminel ou malade mental?

Un déséquilibré poignarde trois personnes dont une mortellement



 Un déséquilibré, qui a poignardé trois personnes, dont une mortellement, samedi dans un immeuble de Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), s'en était déjà pris il y a quelques années au gardien de cette résidence. L'homme avait poignardé à huit reprises en 2005 le gardien de l'immeuble où il habitait à l'époque, a précisé le quotidien Nice-Matin . Il avait été jugé irresponsable puis relâché. Le parquet de Nice s'est refusé dimanche matin à tout commentaire sur cette affaire "avant la fin de la garde à vue", probablement lundi.

L'homme, âgé de 27 ans, a fait irruption samedi dans l'immeuble de Roquebrune. Il est monté directement au quatrième étage où il a porté des coups de poignard mortels à un homme de 80 ans. Un voisin, entendant les cris de l'octogénaire, est venu à son aide mais a été à son tour frappé à la gorge. Gravement blessé, il a été hospitalisé mais ses jours ne sont pas en danger. L'épouse du voisin est également intervenue et a été poignardée à l'épaule.

L'agresseur a été interpellé peu après, à Roquebrune, par la police de Menton grâce aux descriptions données par des témoins. Selon Nice-Matin , l'homme, dont les crises de démence étaient connues, habitait dans un appartement "médicalisé" à Nice avec comme unique consigne de prévenir lorsqu'il sortait.
(Le Point)
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Si l'on avait traité cet individu comme criminel et non comme malade mental il serait toujours derrière les barreau

6 commentaires:

  1. Bnojour,

    Pour une fois je ne suis pas d'accord avec vous. Si il avait été traité comme un criminel, certes, il serait toujours derrière les barreaux. Cependant, rien ne serait réglé. Il serait juste enfermé plus longtemps avant de remettre cela.

    Il faudrait peut etre que la maladie soit correctement traitée et sur le long terme. Et pas seulement survolée pour le relacher.

    Car si personne ne peut dire qu'il n'est pas dangereux cela ne signifie pas pour autant qu'il ne mérite pas des soins, des vrais. Alors juste enfermer quelqu'un pour le garder hors de la société le plus longtemps possible ne me semble pas non plus être la solution.

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  2. Moi aussi je suis surprise de cette note qui ne vous ressemble pas, je vous pensais plus tolérante, plus compréhensive et plus ouverte.
    Je pense que dans ce cas la responsabilité n'est pas à chercher du côté de la justice mais bien de la médecine. Quel role ont joué les psychiatres dans cette affaire? Pourquoi a t'on donné des autorisations de sortie? Comment le degré de dangerosité a t'il été évalue, traité, et par qui?
    Mettre un psychopate en prison ne sert qu'à aggraver son cas.. Les prisons en sopnt pleines et c'est une horreur.
    J'espère juste que des histoires comme celle à feront enfin réfléchir les psychiatres et autres prescripteurs d'anti psychotiques à gogo.
    mais je crois que je me berce d'illusions.....

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  3. une remarque au passage...

    Lorsque la grippe A et son vaccin ont commencé à faire parler d'eux, quelques-uns ont parlé de "complot" par l'injection d'un Sérum Sauveur douteux (en juillet 2009) et par la même occasion d'un minuscule émetteur. Cet émetteur ayant pour objet "obscurs" de faciliter par la suite la reconnaissance de tout individu n'importe où sur la planète.

    Scénarii de Science fiction ou d'Anticipation ?

    Aujourd'hui avec cette peur tenace qu'on veut bien nous servir au JT, un tel dispositif n'aurait il pas QUE des avantages lors de recherches de suspects dans une scène de crime, d'empecher (peut être) un meurtre de se réaliser, de suivre des libérés sur parole, d'appréhender des casseurs, de réduire les cambriolages, les vols à l'arracher, les violences corporelles... et j'en passe !

    évidemment ce serait au détriment de notre liberté... individuelle.

    Mais qui s'en soucie le plus ?

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  4. On va dire que je suis de parti pris encore, mais je n'ai jamais vu de déséquilibré guéri par la psychiatrie. Si un psychiatre passe par mon blog il dira que c'est impossible à guérir...
    Je voudrais bien quand même qu'on les relache si l'on était sûr qu'ils soient guéris.
    Je suis toujours utopiste!

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  5. Certains "malades mentaux" (il semble que vous acceptiez que cela existe ) prenant correctement leur traitement peuvent vivre en societé sans poser de problèmes.

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