lundi 1 mars 2010

Sexualisation des nourrissons

La mère du jeune Moustique, fils de mon compagnon va être nourrice agréée. Pour ce faire, non seulement la maison doit être aux normes, les casiers judiciaire de  tous les membres de la famille demandés, mais en plus le jeune Moustique treize ans, va devoir suivre un cours de sensibilisation à la pédophilie!
Ca me choque un peu car si les jeunes n'y pensaient pas trop cela met l'accent dessus, cela met surtout l'accent sur le fait qu'un petit nourrisson puisse être exceptionnellement un objet sexuel, cela le sexualise.
Evidemment cela existe, il faut être vigilant, mais de là à généraliser cela c'est un peu fort.
Heureusement Moustique est très attiré par les filles de son âge et "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes".

3 commentaires:

  1. Je suis hors sujet par rapport au thème abordé ci dessus mais je sors à l'instant d'un cours où j'ai compris pourquoi la médecine générale est délaissée par la nouvelle génération !
    Le prof nous a donné sa vision de la médecine générale ...
    Il nous parlait d'une urgence vitale qu'il fallait hospitaliser et il a dit mot pour mot : "même si c'est une urgence vitale et que c'est le 30 ème patient de la journée et qu'il en reste 10 derrière, je dis ça en pensant aux courageux ( sous entendus aux masos ) qui vont faire médecine générale "

    et il pensait vraiment susciter des vocations comme ça ? on reste humain donc forcément une description comme ça ne donne pas envie !
    Alors après c'est le cercle vicieux ... moins il y a de médecins, plus ceux présents travaillent beaucoup, moins cette voie fait envie ......

    Je crois qu'il y aurait beaucoup de choses à revoir dans la formation elle même pour "sauver la médecin générale" ... moi même qui était bien attirée par la médecine générale comment à la craindre.

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  2. Le secret est de ne pas penser à après: quand on s'occupe de l'urgence vitale, on n'est qu'avec le patient. Et j'ai déjà eu le plaisir de voir ensuite des rhinos et des grippes qui me reposaient de ma crise d'asthme grave.

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  3. Tout a fait d'accord, confrère,la satisfaction du devoir accompli compense largement des soins et du temps apportés à une urgence. Celles-ci sont d'ailleurs heureusement rares, mais elles compensent la part croissante de prescriptions selon des arbres de décisions formatés.

    "on reste humain donc forcément une description comme ça ne donne pas envie !" Sûr que le prof aura du travail a susciter des vocations, pardon des "envies", quand rester humain est un frein à l'urgence.

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