mercredi 7 décembre 2011

Epidémie de problèmes psy

Chaque jour je reçois des mamans de gamin que l'on oriente vers le CMPP ( centre médicopédopsychologique avec psychologues, infirmière, psychiatres, orthophonistes), on dirait une épidémie, ou mes petits patients subiraient-ils mon influence :) (j'ai connu le coin régulièrement dés le CP pour opposition systématique  avec menace de bonnet d'âne et convocations régulières de mes parents...).
Tous n'ont pas un problème, bien heureusement, mais, ou l'école n'est plus adaptée à tout le monde, ou ils sont trop nombreux ( jusqu'à 35 par classe) et ne reçoivent plus assez d'attention, ou  " mon enfant ne veut pas faire de dessin, il ne sait pas faire des cercles, on le trouve immature" etc.

Y'en a marre! Veut-on pallier les déficits de l'éducation actuelle par les thérapie? Voilà me semble-t-il un début de perversion du système.

Notez bien que je n'ai pas parlé des cas extrèmes.

2 commentaires:

  1. L'éducation nationale a peur. Dès qu'un gosse pète de travers, ne tient pas son crayon comme il faut, ne sait pas compter à 4 ans... et j'en passe, on l'expédie se faire diagnostiquer.
    Ma pratique quotidienne me montre que L'EN est particulièrement friande de diagnostics "dys" en tous genres.J'ai aussi remarqué que ça ne leur rapportait rien de savoir sinon se déculpabiliser.
    Il ne lit pas; il est dyslexique...ce n'est pas de la faute de l'EN, c'est de sa faute à lui.
    Certains professionnels de santé ont l'étiquette facile et c'est comme ça qu'on se retrouve avec une floppée de mômes étiquetés, dont plus de la moitié pour pas grand chose.

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  2. Enfaite je trouve que la réaction de la mère est tout à fait normale, elle est seulement inquiète de l'état psychologique de son fils.

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