lundi 5 septembre 2011

Pôles médicaux

On vient de nous écrire pour nous inviter à la première réunion qui décidera de la création future d'un pôle médical dans la ville voisine. Je ne me sens décidemment aucune affinité avec celle-ci, ayant eu le choix de m'y installer en 2000 et ayant décidé que finallement non: beaucoup de chômage, beaucoup de CMU mais surtout nombre d'entre elles sont des professionnelles de l'aide d'état de père en fils: ce n'est plus une fatalité mais une façon de vivre. Mais un point auquel j'attache beaucoup d'importance est : quand je prends un café sur les bords de la rivière où j'habite, j'ai l'impression de me trouver en vacances, quand je fais la même chose dans le village d'à côté, il n'y a rien de très sexy et il faut avoir vraiment une imagination débridée pour y voir une activité plaisante  ( si, y renconter des éditeurs pour un livre éventuel, auquel cas tout l'environnement disparait :)).

J'ai donc téléphoné à un confrère qui m'a fait un petit speech sur ces maisons médicales: " attention, tout est politique là-dedans; la santé des populations passe après. Il est de bon ton que tout village qui se respecte cherche à obtenir un pôle médical ( et des subventions) qui se tienne, avant les élections".
A quoi je lui ai répondu qu'avoir une secrétaire sur place et toutes les commodités, et travailler moins tout en étant sûre que les patients sont quand même reçus, cela me plairait bien.
Le tout étant de bien se placer en tant que pion sur l'échiquier.

2 commentaires:

  1. .."des professionnelles de l'aide de l'état de père en fils "...Voilà à quoi va servir le chèque pour les impots que j'ai posté ce matin!!
    C'est bien de savoir qu'on est utile aux autres ;) ou utilisé par les autres....;(

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  2. je ne suis pas sûr que ce pôle médical vous plairait dans le temps, doc.

    A moins qu'on vous laisse exercer la médecine que vous aimez faire, mais vous savez aussi qu'on cherche surtout à imposer aux médecins un type de médecine... politique lui-aussi.

    À voir quand même, sait-on jamais...

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