samedi 30 mars 2013

Un parkinsonien

Petite forme de blogueuse en ce moment, pourtant un patient m'inspire. C'est la descente aux enfer pour lui.
Il y a sept ans c'était un septuagénaire fringuant et heureux de vivre, avec une femme que je trouvais casse-pied, mais qu'importe.
Et puis il s'est mis à avoir de l'asthme; un médecin lui a prescrit un antiasthmatique, le Singulair qui lui a procuré un tas d'effets secondaires


  • une douleur à l'abdomen ou l'estomac,
  • une toux,
  • de la diarrhée,
  • des étourdissements,
  • une fièvre,
  • des maux de tête,
  • des brûlures d'estomac,
  • un écoulement nasal,
  • une démangeaison et une desquamation de la peau,
  • une éruption cutanée,
  • une congestion nasale,
  • de la soif,
  • un mal de dent,
  • des modifications de la vision,
  • de la faiblesse ou une fatigue inaccoutumée.
En proportion moindre: 
  • un comportement agressif (comme des crises de colère chez les enfants) ;
  • un saignement qui dure plus longtemps qu'à l'accoutumée ;
  • des ecchymoses ;
  • des battements de cœur forts, rapides ou irréguliers ;
  • des symptômes semblables à ceux de la grippe qui persistent ou qui empirent, une éruption cutanée, une douleur en coup de poignard, un engourdissement des bras ou des jambes, une douleur articulaire ou une sinusite aiguë ;
  • voir des choses qui n'existent pas vraiment (hallucinations visuelles) ;
  • des symptômes attribuables à une dépression comme du désintérêt pour les activités qui étaient auparavant agréables, une humeur déprimée, des fluctuations du poids, des modifications du sommeil, des difficultés de concentration et des sentiments de culpabilité ou de désespoir) ;
  • des tremblements.
Très rarement: 
  • des crises convulsives ;
  • des signes d'une réaction allergique grave comme de l'urticaire, une difficulté respiratoire, ou une enflure des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge ;
  • des symptômes de troubles hépatiques comme de la nausée, des vomissements, de la fatigue, le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine foncée, des symptômes semblables à ceux de la grippe, une perte d'appétit et une douleur abdominale ;
  • des pensées suicidaires.
Il en avait fait des examens, scanners, et toute la panoplies d'examens biologiques et cardiologiques, pour qu'on en arrive à cette conclusion. 
Mais tout était bien qui a fini bien, à part qu'il a développé dans les suite un Parkinson. Et là, la descente aux enfers a commencé: d'abord pour son entourage car il avait la main  précise qui touchait directement certains attributs feminins, avec remarques à l'allant.  J'avais téléphoné au neurologue qui n'en a pas tenu compte. 

Il a fini par avoir un antidépresseur. Pourquoi?  Sur la notice il y a avait écrit que cela peut favoriser les mouvements anormaux. 

Il est allé aux urgences deux fois, la dernière le neurologue s'est rangé à mon avis et lui a juste diminué son antidépresseur. Et mis du Modopar. Le malheureux se plaignait que, dés qu'il prenait son médicament il marchait normalement, et trois heures après c'était fini. 
Alors j'ai positivé " Mais c'est génial, pendant trois heures vous êtes normal, profitez-en!"  Il fallait bien dire quelque chose.

Mais quelle est la part des effets secondaires dans sa descente aux enfers? Génant comme question.



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