mercredi 9 février 2011

Déclaration des effets indésirables

J'ai eu une très bonne idée pour que les médicaments soient retirés plus vite du marché, dés lors que les effets secondaires sont plus important que le service rendu: il faudrait que chaque médecin ait sur son ordinateur un portail direct avec la pharmacovigilance qui marche avec la carte professionnelle de santé et la carte vital du patient. En effet, on dirait que tout est mis en oeuvre pour que les déclarations ne soient pas faites. Par exemple quand j'ai voulu déclaré un effet indésirable dû au champix ( dépression suivie d'un séjour en clinique psychiatrique avec envies intenses de suicide) il fallait le vouloir:
- j'ai d'abord mis un peu de temps pour trouver le centre de pharmacovigilance le plus proche;
_ il a fallu que j'imprime le papier de déclaration;
- je l'ai envoyé ensuite par la poste car ils ne l'acceptaient pas en ligne;
- deux semaines plus tard ils m'ont demandé un complément d'information.

Je l'ai proposé à la dame de la Sécu ( la Sécu m'a installé le web médecin pour faire mes arrêts de travail en ligne) et elle m'a répondu que ce n'était pas de son ressort.

Alors, de qui est-ce le ressort? Aura-t-on toujours autant de mal à déclarer un effet indésirable? Combien d'effets indésirable n'ai-je pas déclarés ( grosse anémie sous ibuprofène alors que le type souffrait d'une gastro, l'envoyant à l'hôpital, par exemple)?
Si quelqu'un qui peut y faire quelque chose me lit, qu'il le fasse SVP.

1 commentaire:

  1. Les délégués médicaux, tant décriés depuis "l'affaire Médiator" (c'est plus facile de taper sur eux que sur ceux qui sont responsables des AMM et des retraits des médicaments !), sont le premier maillon du système de pharmacovigilance. Face à un médecin ayant rencontré un effet indésirable avec un médicament, c'est le rôle du délégué de déclarer cet évênement à la pharmacovigilance. Pas si inutiles que ça, non ?

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