jeudi 5 juin 2014

Education des policiers

 Mes patients flics ou gendarmes n'ont pas reçu de cours spécifiques sur les psychotropes! Quand on sait les effets secondaires que certains peuvent avoir ( Rohypnol, ou Stilnox = drogue du viol), cela mériterait une heure ou deux de briefing.
Ils arrivent devant une scène de meurtre, de suicide  et ils se focalisent sur les indices, l'arme du crime etc. C'est juste un peu léger.
Comme ils s'occupent d'un accident de la route, le cannabis est recherché, l'alcool, et les benzodiazépines? Sous prétexte que c'est prescrit, ils mettent un voile mental pudique sur les petits cachets qui peuvent trainer?
Et quand bien même ils sont notés dans les rapports, ils ne sont pas retenus comme facteurs de risque d'accident.

Cela me fait penser à une intervention en Samu que j'ai faite en 1994: un accident de voiture, un mort, deux blessés graves, un blessé léger... et des joints. Et j'ai demandé  à l'infirmier "On ne fait rien avec les joints?"  "Non, on n'a pas le droit d'en parler, alors tu ne mets rien sur le rapport". Et heureusement la jurisprudence a évolué.
Et en ce qui concerne les psychotropes, combien de temps mettra-t-on?

CF post du 27/11/2013

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