dimanche 8 juillet 2012

Education alimentaire?

Non je n'ai pas oublié le blog mais je suis en vacances dans une île très accueillante de la Méditerranée.
J'ai eu le temps de penser à un truc:

Comme j'ai déjà insisté dans ce blog sur l'éducation à la santé, il faudrait apprendre dans les écoles à lire les étiquettes sur les aliments: par exemple les jeunes filles voulant faire un régime ne regardant que les calories d'un aliment sans faire gaffe à la différence glucide-lipide-protides ( que je pense elles apprennent distraitement), mais surtout vérifier les colorants, les E machin truc, s'il y a du glutamate ( dans la nourriture chinoise), de l'aspartame, de lire si il y a des acides gras trans ( industriels) ou cis ( bien meilleurs pour la santé) et j'en passe. On pourrait en écrire un livre. Et puis que l'on discute ouvertement des régimes dangereux et meurt-de-faim dans les lycées, leur expliquer que les modes changent, et qu'il faut se méfier comme la peste des régimes miracles ( même un de mes amis-confrères avec la tête pourtant sur les épaules  m'a proposé le régime Ducan pour perdre quelques kilos, moi qui ne cours pas après la viande et qui ne veux pas fatiguer mes reins inutilement). 
Mon compagnon quand je lui ai fait part de cette fabuleuse idée, a argumenté: 
" Mais encore faudrait-il qu'ils s'y intéressent, je connais un tas de types de 40 ans qui s'en foutent et préfèrent mener la grande vie".
A cela j'argumente qu'ils sont en constat d'échec:  ils n'ont pas réussi à soigner leur corps aussi bien que leur voiture (!), alors ils justifient cela en disant qu'ils s'en foutent. J'ai des tas de patients comme ça qui partent battus, surtout après un premier infartus " docteur, donnez-moi les médicaments et ne me cassez pas les pieds avec le régime. Je veux vivre bien". 


1 commentaire:

  1. Ce n'est pas toujours un constat d'échec, pour beaucoup l'embonpoint est encore un signe de réussite, même si cela change, et beaucoup de gens estiment qu'avec les progrès de la science, il n'y a pas de raison de s'astreindre à quoi que ce soit puisqu'on peut avoir des médicaments, remboursés qui plus est... Notre société est devenue égoïste avec impératif de "jouissance" dans tous les domaines.

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