lundi 3 octobre 2011

Complexité de l'acte sexuel

Vous êtes amoureux; vous pensez que toute une partie est spirituelle ou tout au moins affective et vous partagez un langoureux et long baiser au clair de lune suivi d'un échange torride qui n'est que le début d'une relation toute en romantisme,  tendre et sensuelle... du moins avant les bébés.  (Après cela  peut être tout aussi sensuel mais beaucoup plus pragmatique!)

Or voilà ce que je lis dans un colloque de psychiatrie biologique: l'acte sexuel met en route la sécrétion de lulibérine, l'orgasme entraîne la sécrétion d'endorphines ( béatitude et bien-être). Parallèlement le taux de dompamine s'élève ( augmentation du plaisir, de la motivation et diminution de la tristesse), la sérotonine chute, ce qui peut générer des pensées obsédantes et une agression, l'ocytocine s'accroît augmentant l'attachement et diminuant la peur, la vasopressine monte et avec elle l'éveil sexuel et l'attraction et, enfin le cortisol augmente diminuant le seuil de sensibilité à la douleur. ( docteur Danjou)

Je parie que vous en êtes tous sur le derrière de découvrir autant de chose dans l'acte séxuel; ça devient très compliqué!
Pensez-y tout en prenant votre douce dans vos bras, les endorphines, la sérotonine, l'ocytocine, ya que ça de vrai!

1 commentaire:

  1. Il faut relire "Les Fondamentaux" : "La biologie des passions" de Jean-Didier VINCENT, éditions Odile Jacob, 1986 et coll. Opus 1994.

    "Il a beaucoup contribué au développement de la neuroendocrinologie qui comprend l'étude des interactions entre hormones et système nerveux, le cerveau étant considéré comme une glande endocrine."

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Didier_Vincent

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