dimanche 22 septembre 2013

Statut de victimes-criminelles.

En lisant le Dalloz , Droit du dommage corporel, on fait mention des victimes, handicapés, qui peuvent avoir un préjudice d'agrément, sexuel, esthétique, d'établissement ( un jeune enfant qui perd un bras perd des chances en terme de réussite dans la vie). OK, c'est très bien, il semble que rien n'a été oublié dans ce livre qui fait 934 pages. Je ne l'ai pas fini.

Mais où mettre les victimes des médicaments?
Ou classer les Sylvie Reviriego qui a assassiné puis coupé en morceaux sa meilleure amie sous l'effet d'un cocktail détonnant prescrit pour maigrir? 
Ou mettre les troubles compulsifs de jeu et l'hypersexualité des parkinsoniens sous traitement?
Les accidents de la route après avoir avaler une barette de lexomil? 
Les actes de pédophilie causés par des neuroleptiques? ( Prescrire, septembre 2012). 

Certaines  personnes sont classées comme  criminelles, mais elles sont d'abord victimes, et je pense qu'il faut se battre pour faire reconnaître ce statut particulier.

Traitement anti-parkinson : la condamnation du laboratoire confirmée

Il avait développé des effets secondaires indésirables importants. Didier Jambart, atteint de la maladie de Parkinson et traité par le médicament Requip a obtenu 197 000 euros en appel contre le laboratoire GSK, dont la condamnation est ainsi confirmée.

Soigné entre 2003 et 2005 par le Requip, médicament du laboratoire GSK (GLAXOSMITHKLINE) pour la maladie de Parkinson, Didier Jambart a développé une addiction aux jeux et au sexe. Le TGI de Nantes avait condamné le 31 mars 2011, le laboratoire pour médicament défectueux, sa notice ne mentionnant pas ces effets secondaires. En première instance Didier Jambart avait obtenu 117 000 euros.

J'en suis très heureuse pour lui, seulement il n'a jamais été poursuivi d'après ce que je sais, pour crime. So, all is well that ends well... il faut penser à ses petits copains maintenant qui ont pu passer à l'acte. 





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