mardi 5 février 2013

observatoire des suicides

Un communiqué de l'AAAVAM


">OBSERVATOIRE DES SUICIDES AAAVAM

L’appel des 44 personnalités contre le suicide en Mai 2011, dont des Obédiences Maçonniques, pour la création d’un Observatoire des suicides n’aura servi à rien, les suicides sont toujours aussi nombreux, les tentatives également, pourquoi ?
Notre Association dénonce depuis plus de 20 ans le mésusage des « tranquillisants et des somnifères » de la classe des benzodiazépines, grâce aux témoignages reçus nous accusons ces prescriptions d’êtres responsables de la plus grande part de cette hécatombe : près de 15 000 morts par an en France (dissimulation officielle comprise) et de plus de 160 000 T.S. représentant un coût exorbitant pour la Sécurité Sociale.
En effet, un jeune qui reste handicapé à vie à la suite d’une tentative de suicide peut coûter à la collectivité jusqu’à 8 millions d’euros (Procureur de la Cour des Comptes).

Ordonner des antidépresseurs ou même des neuroleptiques comme « calmants » à des patients suicidaires, dépressifs ou psychotiques c’est effrayant, mais faute de mieux, il faut si résoudre.
Par contre, leur prescrire des « tranquillisants ou des somnifères » c’est favoriser le passage à l’acte suicidaire.
La Société Commerciale Technologia associée avec le Professeur Debout sont hermétique quant à la responsabilité des anxiolytiques dans les suicides, ils ont organisé un « Colloque » L’Onde de choc du Suicide, financé par les Laboratoires Roche, un laboratoire considéré comme « criminel » aux Etats-Unis ! (Bien évidemment notre présence n’a pas été acceptée !).
Nous ne pouvons qu’être choqués par ces liens d’intérêts, également très présents chez les Associations de lutte contre le suicide, et protester contre l’obscurantisme de ce mouvement.
Les Tranquillisants et les somnifères de la classe des benzodiazépines et apparentés (Valium, Lexomil, Tranxene, Stilnox Etc…) favorisent les actes de violence contre autrui et soi même.
Ils favorisent aussi les démences (Alzheimer…), les chutes, ainsi que les accidents du travail et de la circulation ; tous ces troubles du comportement sont recensés par les témoignages reçus par l’AAAVAM depuis plus de 20 ans, ils figurent également dans les R.C.P. (VidalÒ), et même dans certaines notices dont personne ne prend connaissance.
Comme pour d’autres produits de la pharmacopée l’AAAVAM demande le respect des autorisations de mises sur le marché par les médecins prescripteurs et par les pharmaciens qui délivrent les médicaments, ainsi que la publication des études en cours sur les suicides et les tueries familiales (études demandées par notre Association et Madame Marisol Touraine Ministre de la Santé).
Association D'Aide Aux Victimes des Accidents de Médicaments
Tél. 01 41 10 87 00 

www.aaavam.eu

7 commentaires:

  1. Question piège :

    "pensez vous avoir eu, pendant votre cursus universitaire, un enseignement aussi important en psychiatrie qu'en neurologie ou qu'en cardiologie ?

    On ne peut diagnostiquer que ce que l'on connais.

    Question subsidiaire :

    Voyez vous, dans votre consultation, hormis les "vraies migraines", plus de cas de neurologie que de psychiatrie ?

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  2. Alors là vous touchez à un sujet qui me chatouille: quand j'ai fait en cinquième année un module de psychiatrie, je pensais apprendre quelque chose sur l'humain. Non, j'ai appris les schizophrénies, les psychoses maniaco-dépressives ( bipolaires), les hystéries, les médicaments, les éléctrochocs, et l'histoire avec les bains forcés, les chocs à l'insuline etc. Et sur l'individu qui souffre, qui demande de l'aide, sans le cataloguer, le mettre dans une case, rien du tout. tout est diagnostic et médoc.
    J'ai peut-être oublié: on a eu droit à un tout petit paragraphe pour nous rappeler qu'il existait des psychothérapies.
    Et pour la question subsidiaire: les gens sont perdus et en demande, c'est vrai qu'en théorie on pourrait les classer dans la psychiatrie, mais c'est le tout-venant du généraliste.

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  3. J'ai la notion que les états dépressifs représentent 10 % de l'activité D'un MG, les troubles anxieux (attaques de paniques, trouble de stress post traumatiques...) 10 % aussi, la psychiatrie représenterait, donc, 20% de la clientèle d'un MG, soit autant que la cardiologie.

    Il y a assez souvent des retard de diagnostic de dix ans (notamment pour les troubles bipolaires).

    Autre question piège : La Psychiatrie est-elle une spécialité à part entière de la Médecine ou une spécialité entièrement à part ?

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  4. Ca dépend des siècles... en ce moment c'est une spécialisation de la médecine mais autrefois le métier de psychiatre n'existait pas.
    En tout cas le psy chez qui j'ai fait un stage ne savait pas soigner une angine.

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    1. J'ai bien peur de ne pas saisir le rapport entre le mal de gorge et le mal à la tête.

      A chacun son métier.

      Pourquoi cette agressivité systématique envers la Psychiatrie ? Cela à le don de m'irriter profondément.

      Questions subsidiaire : Que sont les AP2G ?

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  5. Pourquoi me lisez-vous monsieur?

    AP2G: sûrement des machins qui font grossir, qui donnent du diabète et du cholestérol, qui rendent la démarche mécanique et l'oeil fixe. Toujours du médoc et encore du médoc. N'y a-t-il rien d'autre?
    En urgence oui, sinon on ne peut pas s'en nourrir à longueur d'année.

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  6. Certes, les AP2G font prendre du poids (le ZYPREXA* de ce point de vue là est, en effet, redoutable) mais ils donnent moins de dyskinésies tardives.

    Dans la classe des AP3G l'ABILIFY* semblerait ne pas avoir d'incidence sur la prise de poids.

    Si, dans ce monde trouble du médicament, outre le stéthoscope, pour le diagnostic, il y a le pendule, la boule de cristal et le tarot, et, pour un traitement, sans danger, quoique, l'imposition des mains.

    Il y a aussi, il ne faut pas l'oublier, le bain miraculeux dans le gave de Lourdes.

    ;-)

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