Je viens de recevoir un courrier de la CPAM que j'ai d'abord jeté (donc je ne peux pas le transcrire) mais non sans l'avoir lu:
La CPAM nous enjoint de marquer " non substituable" en toute lettre si on veut absolument le médicament princeps ( autrement dit la marque) et non NS. Et en plus elle n'accepte plus à partir de maintenant le refus du générique pour raison de confort; c'est à dire qu'il faut une raison médicale à ce refus ( par exemple ne pas changer un anti-épileptique à quelqu'un qui n'est pas très stabilisé).
Pour s'assurer que tout soit fait selon ces nouvelles règles elle se propose de vérifier nos ordonnances puis qu'un délégué s'invite courtoisement dans notre cabinet régulièrement.
La médecine change et nos études ne nous avaient pas préparés à cela. D'abord à mon époque je dois dire qu'on ne connaissait pas grand chose à la médecine générale et que ce n'étaient pas nos trente demi-journées où l'on faisait la potiche dans un cabinet qui nous avaient appris quelque chose.
C'est bien simple, quand mon maitre de stage m'a demandé de lui faire un compte-rendu écrit de ce que j'avais appris, j'ai fait le mort et il n'a jamais rien reçu. Dommage, il était compétent et à l'écoute mais le courant n'avait pas passé. De plus je devais quitter mon cher service de maternité où ça bougeait en tous sens, où j'entendais parfois au loin " maman, je vais mourir" " oh que j'ai mal" " mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu", pour un cabinet statique.
J'estime avoir beaucoup plus appris en faisant l'infirmière et l'aide soignante dans les hôpitaux et résidences de personnes âgées... et je me retrouve généraliste!
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