Comme douce mélodie j'ai eu mieux: mes lecteurs d'avant se souviendront du son de l'accordéon que mes patients écoutaient régulièrement trois fois par semaine ( un voisin mélomane et très dur d'oreille), les uns avec nostalgie, les autres en montant le son de leur casque rageusement afin d'écouter leur rap en paix.
Il y eu l'époque aussi Jean-Louis Murat où une patiente au visage complètement défait m'a suppliée:
"retirez- moi cette musique docteur, c'est lugubre ça va me faire déprimer!". Après deux ou trois remarques de ce style j'avoue qu'après j'ai mis Nostalgie définitivement et basta.
Dans un cabinet autrefois , l'insonorisation n'était pas au top et le patient un peu curieux pouvait se mettre au courant de la pathologie de ses voisins en se mettant pas trop loin de la double porte qui communiquait avec le confrère. Néammoins le risque devait être assez théorique car je n'ai pas eu vent de ragots concernant la santé des patients d'à côté.
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