Certains me rappellent encore l'article sur moi dans l'Express qui commençait en ces termes " elle incarne la résistance passive", au sujet de la grippe A. J'étais déjà à moitié fâchée par la façon dont les pouvoir publics nous traitaient et je n'allais pas aller dans leur sens, d'autant plus que la grippe A avait déjà prouvé qu'elle provoquait moins de décès que la grippe saisonnière.
Et à l'époque j'avais reçu une lettre très virulente d'un confrère écrivant que je faisais honte à la profession et qu'il espérait que personne dans mon cabinet ne meurre de la grippe A faute de bon conseil.
Mais il n'y a eu que 5 millions de vaccinés. Alors, il n'y a que moi qui fait de la résistance passive? Chacun dans son cabinet n'a-t-il pas saboté les efforts du ministre de la santé, sauf quelques rares vertueux?
Les patients sont en général très attachés à leur médecin et l'écoutent; cette force de frappe multipliée par 80 000 environ a été négligée.
...
Actuellement des villes se font rembourser de leurs frais engagés lors de la grippe A. Les bienheureuses! Mais pas moi qui ai passé un temps fou à rassurer les patients, à leur conseiller d'éteindre la télé pour éviter d'être plus stressés.
Et maintenant les français boudent les vaccinations. Ils sont quand même sympas de ne pas avoir manifesté dans la rue " arrêtons le gachis! A bas le principe de précaution! Remettons en vigueur le principe de bon sens!"
Rassurez-vous, je ne vais pas défiler toute seule avec ma banderolle, mais il y aurait de quoi.
Et pendant ce temps les hospitalisations iatrogènes sont toujours aussi nombreuses.
Mortalité, morbidité
La iatrogénie englobe l'ensemble des événements indésirables consécutifs à l'action médicale : elle
regroupe, selon le vocable utilisé dans la loi du 4 mars 2002, les accidents médicaux, les affections
iatrogènes et une partie des infections nosocomiales (certaines infections nosocomiales ne sont
pas iatrogènes car elles sont indépendantes de la prise en charge médicale).
Des événements iatrogènes de toute nature surviennent en France dans plus de 10% des séjours
hospitaliers ; globalement, 30% à 60 % d’entre eux seraient évitables. L’enquête préliminaire
réalisée en Aquitaine en 2002 à la demande du ministère de la santé a identifié 241 événements
iatrogènes chez 174 patients sur un échantillon de 778 patients hospitalisés. Environ la moitié des
événements étaient considérés comme évitables ; 40% d’entre eux étaient survenus avant
l’hospitalisation. Les deux études nationales menées en 1997 et 1998 par les Centres Régionaux de
Pharmacovigilance ont estimé à 10,3% la prévalence des événements iatrogènes d’origine
médicamenteuse, dont 1/3 environ étaient graves, et à 3% l’incidence des patients admis à
l’hôpital pour un événement iatrogène. En France, on estime que les infections nosocomiales sont
présentes un jour donné chez 7% des personnes hospitalisées et que 2% des interventions
chirurgicales se compliquent d’une infection du site opéré. Une approche de l’évaluation de la
mortalité d’origine iatrogène, réalisée par l’INSERM en 1997, a permis d’enregistrer 3 600 décès
iatrogènes de causes immédiates (0.7% de la mortalité), ou 10 000 décès si l’on totalise causes
immédiates et associées (hors infections nosocomiales). Cette approche sous-évalue très
probablement la réalité. La mortalité annuelle par cancers liée à l’irradiation médicale à visée
diagnostique est estimée entre 3 000 et 5 000 décès, dont une partie est évitable. Les infections
nosocomiales seraient responsables d’une prolongation importante de la durée d’hospitalisation
(6 à 20 jours en fonction des types d’infections), entraîneraient un surcoût de 1 500 à 27 000
euros (en fonction du type d’infection et de la nature du germe) et conduiraient à un nombre de
décès actuellement estimé à environ 4 000 par an. La France se situe probablement, en termes de
fréquence et de gravité des événements iatrogènes, à un rang comparable à celui des autres pays
développés.
http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/losp/10_iatrogenie.pdf
C'est assez typique de voir les individus se braquer contre une personne, surtout quand son idée dérange. Actuellement, chacun veut du changement et observe son voisin... en attendant. La Pentecôte ?
RépondreSupprimerIl faut du temps avant que les esprits s'ouvrent à une autre forme de pensée, arbitrairement moins limité.
PS : en détruisant 99% des germes présents dans les centres de soins, n'a t on pas donné le champ libre au 1% beaucoup plus coriace qui n'a plus de concurrence pour se propager à son aise ?
L'ensemble de ces germes occasionnent-ils alors plus de soins ou de gains en définitives ?