Une patiente inconnue se présente; bronchite alors qu'elle est enceinte de cinq mois. Je lui demande si elle prend un traitement,
" Oui docteur, séropram. Le gynéco m'a bien spécifié qu'il n'y avait aucun risque. C'est que j'ai fait une dépression avant d'être enceinte.
- Bon, bon ( j'ouvre le Vidal que je lui fais lire:
" Oui docteur, séropram. Le gynéco m'a bien spécifié qu'il n'y avait aucun risque. C'est que j'ai fait une dépression avant d'être enceinte.
- Bon, bon ( j'ouvre le Vidal que je lui fais lire:
Avec certains IRS utilisés jusqu'à une date proche de la naissance, ou jusqu'à la naissance, les effets suivants: irritabilité, tremblement, hypertonie, pleurs constants, difficultés d'alimentation, troubles du sommeil…, ont été rapportés chez le nouveau-né. Ils peuvent traduire soit la survenue d'une imprégnation, soit la survenue d'un sevrage, le délai d'apparition et la durée de ces symptômes sont en théorie fonction de la demi-vie d'élimination du produit.
Des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation d'ISRS pendant la grossesse, en particulier en fin de grossesse, pourrait augmenter le risque d'hypertension artérielle pulmonaire persistante (HTAP) du nouveau-né. Le risque observé a été environ de 5 cas pour 1000 grossesses. Dans la population générale, le risque d'HTAP est de 1 à 2 cas pour 1000 grossesses.
http://www.doctissimo.fr/medicament-SEROPRAM.htm
Pauvre patiente, elle était complètement désarçonnée. Il a fallu que je lui dise " vous n'avez pas de chance madame, vous êtes tombée sur Le médecin obsédé par les effets secondaires".
Si elle pouvait finir sa grossesse sous homéopathie ça réduirait les risques.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire