En écoutant un type du FN hier déblatérer contre les roms en situation irrégulière, je me suis prise à imaginer un monde heureux où, quand les caravanes de roms et de gitans arriveraient dans un village, ils seraient accueillis chaleureusement par la population locale. Elle leur trouverait en urgence un terrain pour se poser; les enfants curieux tourneraient autour du campement pour trouver des autres enfants de leur âge.
Les gitans devant tant de gentillesse proposeraient spontanément de réaliser des petits travaux, rempaillage et réparations en toux genre.
Le soir tout le monde se retrouverait autour du grand feu, on danserait jusque tard dans la nuit, puis pour les noctambules on raconterait des histoires d'amour ou d'horreur.
Le maire se déplacerait pour proposer quelques jours d'école aux enfants désœuvrés. On s'enrichirait de nos différences et quand les caravanes seraient reparties on aurait engrangé des tas de souvenirs joyeux. et on se serait dit au revoir pour mieux se retrouver plus tard. Quelques ados romantiques laisseraient échapper une larme en pensant au beau ténébreux resté si peu de temps.
Ce qu'on fait en ce moment c'est monter les populations les unes contre les autres et ça me désole. Pourquoi ne pas faire des réunion roms-élus, qu'on mette carte sur table et ne pas finir par faire la paix et accepter les modes de vie itinérants?
Mon cher confrère, alors pourquoi les préfets, nos représentants, expulsent-ils, en toute légalité, ces mêmes Roms, de terrains qu'ils occupent ?
RépondreSupprimerCes gitans occupent-ils ces champs avec "tant de gentillesse" et ce, sans faire de dégradation ?
Chacun est monté contre l'autre de plus en plus, et les dégâts sont sûrement conséquents. Mais comme dans un couple, "c'est 50/50" C'est rigolo d'être un paria et qu'on nous le rabâche à longueur d'année?
RépondreSupprimer