Il y a des types qui n'ont pas de chance: un patient avait dépassé le seuil fatidique de LDL (mauvais cholestérol) de 1.7g/l, peut-être juste après Noël. Quoi qu'il en soit son médecin traitant lui a prescrit des statines, le staltor ( anticholestérolémiant interdit depuis quelques années pour effets secondaires graves). Peu après il s'est mis à avoir mal dans tout le corps, notamment dans les muscles et une vilaine douleur au genou s'est réveillée: " il vous faut une prothèse monsieur, l'arthrose est trop évoluée.
Elle a été mise, mais mal, les douleurs persistaient toujours. Alors il a fallu déposer la prothèse et en mettre une autre. Manque de bol, celle-là appartenait à une série défectueuse, et il a fallu la redéposer.
Maintenant il est dans un lit d'hôpital ( un sexagénaire), à hurler de douleur, à recevoir antibiotiques sur antibiotiques et son épouse est au bord du divorce. Il clame à grands cris qu'on lui coupe la jambe pour ne plus sentir cette douleur intense.
De qui est-ce la faute? De la statine? Elle a uniquement réveillé la douleur. Du premier chirurgien? Il a reconnu la faute et a fait en sorte qu'elle soit réparée. Du labo commercialisant la dernière prothèse? Dossier compliqué, si un médecin de victime se penche sur ce cas, il ne faudrait pas que ce soit un jeunot dans la profession, il se ferait laminer.
Mais un manque de bol comme ça c'est digne de La Chèvre.
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