Grosse semaine avec en plus bébé qui se réveille presque chaque nuit; la vie d'un médecin de campagne n'est pas de tout repos. D'autant que je n'arrête pas de refouler des nouveaux patients en expliquant que j'en ai déjà plus que la moyenne national ( mais pas du canton, on travaille tous). Le seul argument comme je l'ai encore dit à une patiente, qui me fait flancher est " docteur, on vous promet qu'on ne vous embêtera jamais, on n'est pas malade".
Et le collaborateur qui tarde à pointer le bout de son nez...
Mais certains patients me font oublier tous ces soucis: quand ils m'appellent " mon petit", " ma petite" (ça c'est un patient qui s'efforce de grossir ma cave de ses meilleurs vins) " ma grande" (ça c'est celui qui m'a offert un poulet), " ma fille" " mon cher docteur" ( ça c'est celui qui m'a offert des oeufs) etc. Et quand une certaine patiente veut me parler de son état de santé, c'est "ma pauvre" à tout bout de champ. C'est tout mignon, tous ces gentils patients me connaissent maintenant depuis bientôt dix ans.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire