Après avoir visité 21 services de santé accueillant des patients hospitalisés sous contrainte, le contrôleur général des lieux de privation de liberté dresse un constat de carence des activités thérapeutiques au sein de ces structures:
- le plus souvent passifs devant la télévision, les patients s'y plaignent d'ennui, sans faire un choix de programme.
- dans quelques unités on propose des jeux de cartes, de société ou du baby-foot;
- pas de droit à la cafétéria ni à la bibliothèque pour la plupart;
Il paraît qu'il n'y aurait pas assez de personnel spécialisé, les médecins n'inclueraient pas les activités dans le projets thérapeutiques.
- pas de possibilité de fumer car pas d'accès aux espaces extérieurs, ce qui est source de stress;
- recours aux entraves systématique selon des patients;
Et la suspension de peine pour raison médicale reste limitée avec des délais d'expertise souvent très longs (plus d'un mois) y compris pour des patients en fin de vie.
- des caméra sont des certaines chambres d'isolement. (tité du quotidien du médecin du 12/3/2010)
J'ai encore en tête la réfléxion de Jean-Marie Ployé (auteur de Neuf Mois chez les Fous) qui disait: "certains patients venant de la prison voisine n'avaient qu'une hâte, c'est d'y retourner tellement c'était l'enfer".
Je pense qu'un espace grillagé avec un ballon de foot ne pourrait que défouler ces patients... et une petite cour, pas grand chose pour pouvoir fumer et respirer l'air du dehors.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire