La Caisse nationale d'assurance maladie pourrait être contrainte de communiquer les éléments chiffrés concernant la consommation du Mediator, cet antidiabétique largement prescrit comme coupe-faim et accusé d'avoir causé la mort de 500 à 2 000 personnes entre 1999 et 2009. En effet, la Commission d'accès aux documents administratifs vient de rendre un avis favorable à l'Initiative Transparence Santé qui réclamait ces documents depuis plusieurs mois.
Un nouvel acte pourrait bientôt s’ouvrir dans l’affaire du Mediator. Selon une information deslate.fr, la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) pourrait être contrainte de communiquer à l’Initiative Transparence Santé (ITS) les documents relatifs à la consommation de cetantidiabétique largement prescrit comme coupe-faim aux personnes en surpoids.
La Cnam devra ainsi faire preuve de transparence sur le nombre d’assurés sociaux ayant eu recours à au traitement des Laboratoires Servier à partir de 1999 et jusqu’à l’arrêt de sa commercialisation en 2009, mais aussi sur la durée moyenne et le taux des prescriptions en dehors des autorisations de mise sur le marché. En effet, l’ITS, qui souhaite entreprendre une enquête rétrospective sur l’ampleur de la consommation du Mediator au sein des départements français, espère ainsi identifier les principales catégories de médecins initiateurs de ce traitement, l’identité des plus gros prescripteurs et préciser le montant des sommes remboursées aux patients.
Jusqu’ici, la Caisse nationale d’assurance maladie, prétextant le « secret de l’instruction » de l’affaire Mediator, avait toujours refusé de communiquer ces informations au collectif qui les réclame depuis mi-2013. Ce dernier avait donc saisi la Commission d’accès aux documents administratifs qui a rendu un avis favorable à sa requête le 21 novembre dernier. Sur son site Internet, l’ITS a d’ores et déjà prévenu qu’elle était prête à saisir la juridiction administrative si la Cnam contestait cette nouvelle décision.
Quelle bonne nouvelle! J'ai encore rencontré ce jour une patiente victime du médiator: il lui a été arrêté en urgence en 2004 suite à des problèmes d'insuffisance cardiaque; elle n'a pas fait le rapprochement et n'a gardé aucune ordonnance, aucune trace de sa prise durant deux ans de cet amphétaminique.
Cher Docteur
RépondreSupprimerjuste pour vous dire que vous manquez, et, surtout, que j'espère que rien de grave ne vous empêche de publier vos billets, tellement bienvenus au fil des temps....
Et s'il s'agit juste d'une envie de faire une pause, même si vous laissez un vide, profitez en !!!