A l'automne 2010, Océane s'est vu prescrire la vaccination — encouragée pour les adolescentes à partir de 14 ans depuis 2007 — à la suite d'une visite de routine chez le médecin. Depuis la première injection, son système nerveux s'est gravement dégradé, le corps médical oscillant entre le diagnostic d'une sclérose ou d'une encéphalomyélite. Sa scolarité a été chamboulée et, même si la jeune femme va mieux depuis l'été 2012, elle ne parvient toujours pas à passer une semaine complète au lycée en raison notamment d'une extrême fatigue.
Océane a décidé de lancer cette procédure après que la Commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux (CRCI) de Bordeaux a reconnu un lien entre sa pathologie et la vaccination. Mais, nuance de taille, une faiblesse génétique, donc un terrain plus propice que la moyenne au développement d'une maladie, a également été reconnu. Océane n'est donc indemnisée qu'à 50%. Les experts s'appuient sur cette décision en demi-teinte pour établir un lien entre injection de Gardasil et graves effets secondaires ou, au contraire, mettre en avant les prédispositions génétiques d'Océane et parler de simple coïncidence, voire de «hasard».
Je n'ai pas envie de revenir sur cette histoire en temps que telle, mais sur un mot qui va permettre au labos de ne plus indemniser les victimes, ou du moins qu'à 50%. La Prédisposition:
Si on accepte ce concept, cela peut aller très loin, tous les effets secondaires des médicaments ne surviennent pas sur tous les patients bien heureusement.
Par exemple, le Prozac prescrit sur quelqu'un d'en général calme ne lui provoquera sûrement pas des envies de suicide et de meurtre. Par contre sur certains excités il peut aider à passer à l'acte. Et c'est du vécu que j'ai eu l'occasion de vérifier mainte et mainte fois chez mes patients. Et cela serait dû à une mutation génétique où les patients ne fixent pas le magnésium.
Autre traitement: par exemple j'aurais pu prendre trois caisses de plus de Diane que je n'aurais jamais développé de phlébite. Alors que les jeune femmes porteuses d'une mutation 5 ( Leyden pour les connaisseur) risquent la phlébite avec un bon risque. Alors on devrait appliquer le principe de précaution, c'est à dire faire une prise de sang à chaque jeune fille pubère pour quantifier son risque de phlébite possible.
C'est la génétique aussi qui a poussé Angélina Jolie à se faire faire une mastectomie bilatérale.
Alors mon conseil, du moins pour les traitements: " primum non nocere", d'abord ne pas nuire, c'est à dire donner le moins de traitement possible et uniquement si c'est vital. Exit les médicaments de confort, pour "supporter la dureté de la vie" etc. ou pratiquer les tests génétiques adéquats, ce qui est évidemment inadéquat en médecine général et provoquerait une explosion de la Sécu.
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