J'avais raconté sur un post précédent l'histoire de "mon" Superman cloué sur un fauteuil; il n'y est plus pour le moment, jusqu'à ce que la tumeur, inopérable reparte de plus belle. On tente la radiothérapie et la chimiothérapie de confort, ce qui a extrèmement choqué son épouse: cela veut tout dire. Ils sont vite en train de mettre leurs papier en ordre.
Et bien un de ses copains, quadragénaire aussi se meurt d'un cancer du foie métastasé. Et là j'ai vu les limites de la médecine générale: que faire pour lui si l'on ne veut pas l'hospitaliser mais qu'on veut le soulager efficacement, afin qu'il puisse vivre ses dernières heures entouré de ses proches?
L'hospitalisation à domicile, une sacrée trouvaille et je les en remercie: ils se déplacent à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, font des perfusions de morphine ou autre selon les besoins, posent de sondes urinaires si nécessaires et sont de bon conseil. Et surtout ils sont très réactifs, comme à l'hôpital.
Bref mon patient est chouchouté, ses amis lui apportent e ses courses, font à manger pour la famille, font le ménage, lui assurent une présence rassurante et il trouve même le moyen de blaguer avec eux quand il ne dort pas. Et moi je suis là pour le soutien à la famille et pour transcrire les préconisations du médecin de l'HAD ( qui ne se déplace pas le week-end).
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