Un jeune patient inconnu entre: " docteur, je viens pour un arrêt de travail: je déménage demain et mon patron ne voudra pas me donner la journée.
- Non monsieur, je risque gros avec des bêtises comme ça".
Il est ressorti sans me serrer la main.
J'ai reçu la patiente suivante en commençant: "je suis hyperénervée par le patient d'avant.
- Il voulait un arrêt de travail!
- comment le savez-vous?
- Sa copine était dans la salle d'attente et téléphonait " mon copain est en train de se faire péter un arrêt de travail""
La patiente d'après, même remarque.
Plus aucun respect du médecin, on va faire ses courses, point.
Dans la même veine il y a la patiente qui commence: "deux fois que j'essaie de voir le docteur Cravate, j'en ai marre, je vais changer de médecin"
Je lui ai expliqué que ce genre de choses ne se faisait pas, étant donné l'état de santé du bon docteur ( de retour à l'hôpital) de façon si glaciale que je ne pense pas la revoir.
ah tiens ce meme patient passe regulierement aux urgences denigrer son médecin traitant et essayer de m'extorquer l'arret de travail egalement....que le monde est petit ! ^^
RépondreSupprimerEn fait, on ne risque pas gros à signer des arrêts de complaisance (ou alors il faut faire fort fort !). C'est la modestie qui empêche notre blogueuse de dire que c'est le sens du devoir et de la déontologie qui nous interdit ces pratiques !
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