Toujours dans ma "Santé le grand fiasco", je me suis fait la réflexion: si un jeune médecin tout fraîchement émoulu se procure ce livre, il va sentir vaciller sérieusement sa vocation pour le métier de médecin! Au secours, allons voir ailleurs pour être plus heureux! Ou passer en secteur 3, c'est à dire ne plus être remboursé du tout et soigner les patients par homéopathie, acupuncture etc.
Le salut n'est peut-être plus dans la médecine, formatée comme depuis quelques années avec ses obligations administratives, "la médecine basée sur les faits", EBM evidence-based médecine, celle qui a "presque" réussi à nous faire croire que le vaccin de la grippe A était Obligatoire sous peine d'être des parents criminels.
Tout ça nous tue, ou peu-être ne tue que moi, généraliste installée, je ne sais pas.
Je n'ai pas lu ce livre, mais je pense que la médecine scientifique reste indispensable pour soigner des personnes que l'on ne pourrait aider autrement. Ce qu'il faut critiquer, ce sont les moyens obtenus pour en faire du commerce et une industrie. Pour moi, les jeunes médecins ne sont pas vraiment candides (sauf en 1ere ou 2e année de medecine) et beaucoup d'entre eux "font médecine" sans forcément avoir la vocation - pour le fric donc. C'est nettement plus flagrant chez les dentistes de moins de 50 ans, et dans toutes les médecines spécialisés, généralistes compris. Cela ne posait pas de problème dans la société d'abondance comme au siècle dernier.
RépondreSupprimerLes alternatives où se précipitent les malades aujourd'hui montrent qu'ils sont surtout dans une attente affective que la médecine scientifique ne comble pas. Cela ne signifie pas que les autres méthodes sont mieux, parce qu'elles ne remplaceront jamais la médecine scientifique, mais qu'elle contribuent à un changement progressif du point de vue personnel sur la maladie en la considérant depuis son origine et non uniquement depuis son symptôme.
Ami calmant