mardi 12 mars 2013

futur anti-dépresseur anti-agressivité


Les chercheurs sibériens ont découvert un procédé permettant de contrôler le comportement agressif au niveau génétique. Ils ont prouvé que ce trait de caractère est héréditaire. Ainsi, en agissant sur les gènes, il est possible de réduire l’agressivité de l’individu.

Les expériences ont été menées sur des rats, car le génome d’un rat est proche de celui de l’homme, avec un taux de compatibilité atteignant 90 %. C’est la raison pour laquelle de nombreuses découvertes faites sur le comportement de ces animaux sont également valables pour l’homme. Cela fait plusieurs années que les spécialistes de l'institut de Cytologie et de Génétique de Novossibirsk s’occupent de la sélection de rats gris en fonction de leur agressivité envers l’homme. Deux groupes de rats ont été formés : un qui comporte uniquement des animaux qui sont amicaux envers l’homme et un autre, qui comporte des rats agressifs.
« Nous avons effectué une sélection génétique », raconte Marie Konochenko, chercheuse à l’institut de Cytologie et de Génétique de l’Académie russe des Sciences, dans un entretien accordé à La Voix de la Russie. « Et leur progéniture présente les mêmes caractéristiques : les uns sont calmes, les autres – agressifs ».
En même temps, les deux catégories d’animaux vivent dans des conditions complétement différentes, ce qui exclut l’influence de l’environnement sur leur caractère. On peut donc en conclure que le mécanisme du comportement des rats est déterminé par l’hérédité, ce qui a été prouvé par une analyse génétique.
« Les chercheurs de notre laboratoire ont étudié le génome des animaux des deux catégories en collaboration avec nos confrères allemands », précise Maria Konochenko. « Nous avons découvert des zones dans leurs chromosomes qui sont différentes. Ces zones selon nous seraient responsables de l’agressivité ».
Il s’est avéré que ce sont ces zones qui sont responsables du travail des récepteurs du système de la sérotonine. La sérotonine est une hormone du plaisir. Les animaux qui n’en possèdent pas beaucoup dans l’organisme, sont constamment insatisfaits et se mettent facilement en colère. On peut observer ce phénomène sur le comportement des petits rats qui jouent. Les rats nés du groupe « des calmes » s’amusent plus longtemps que leurs camarades « agressifs »
.
Les chercheurs sont en train de mettre au point un traitement qui permettrait d’influencer les gènes des rongeurs. Les premiers résultats sont assez encourageants : le niveau d'agression pourrait être abaissé à l’aide de ces produits. Après injection, l’animal n’a plus envie d’attaquer et peut même être pris dans les mains – du jamais vu chez les rongeurs, expliquent les chercheurs.
Cette même méthode pourrait être utilisée pour réduire l’agressivité chez les hommes. Elle est différente des antidépresseurs classiques par le fait qu’elle ne provoque pas une oppression psychique chez l’individu, ce qui rend cette méthode moins invasive.
Cependant, cette méthode peut autant réduire l’agressivité que l’augmenter, tout dépendant de l’individu, craignent les scientifiques. Avec cette découverte ils ont également ouvert la voie à la création de super-soldats, qui ne craignent pas l’ennemi sur le champ de bataille et de personnes agressives en tout genre.
Toute technologie a des avantages, mais aussi des inconvénients. Souvenons-nous de l’énergie nucléaire, par exemple
http://french.ruvr.ru/2013_03_11/L-agression-sera-placee-sous-controle/

On arrive bientôt dans Universal Soldiers, moi qui regardais Van Damme ( et qui en rêve!) avec plaisir en pensant que c'était de la pure fiction!

2 commentaires:

  1. http://en.wikipedia.org/wiki/A_Clockwork_Orange_%28film%29

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  2. A l'époque "a clockwork orange" a été réalisé a l'encontre des thérapies comportementales à partir du livre d'Anthony Burgess A Clockwork Orange en critique envers les thérapies comportementales naissantes.

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