Stressant ce matin, et stressés les patients: les pompes à essence sont vides dans le coin. Déjà je me préparais dans la tête des scénarios catrastrophe avec comme solution faire du vélo ou faire mes visites en stop! Ma secrétaire téléphonique m'a rapporté qu'un de ses médecins avait rempli un jerrican d'essence comme provision et qu'un autre refusait toutes les visites.
Mais en fait je suis juste allée jusqu'à une ville voisine et la pompe marchait... enfin le diésel était vide.
Quel climat! Cela me fait penser à la grosse grève de 1995 où je me suis cloitrée 5 semaines tout en apprenant à taper à la machine (pour écrire ma thèse sans l'aide d'une secrétaire) et accessoirement entraînée à la sténo, avant de me rendre compte que cette dernière chose ne servait plus à rien.
Ma patiente à l'ordonnance absolument démente ( un neuroleptique, deux antidépresseurs, un somnifère, du temesta, un antiépileptique et de l'atarax) continue de diminuer laborieusement ses traitements avec l'aide d'un gérontologue et un petit peu de la mienne: le neuroleptique, un antidépresseur et le somnifère (ça c'est moi) arrêtés, elle recommence à sourire et à prendre plaisir à certaines choses, même si son mental est encore très fragile. Je crains juste que la décrue du temesta ( 7.5 milligrammes par jour) se passe difficilement, elle en prend depuis si longtemps!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire