Un ami m'a relaté cette histoire qui ne me plait pas du tout: sa mère est nourrice agréée et elle a hérité d'un enfant de deux ans doté d'une certaine réputation. Il a été viré déjà de quatre nourrices, intenable, soupçonné autiste.
Il se trouve que ses parents sont très particuliers: il leur arrive d'oublier l'enfant, ils reviennent le chercher régulièrement en retard et prennent des vacances en le laissant à la nourrice. D'autre part ils tiennent à savoir exactement par le menu l'emploi du temps de l'enfant, ce qu'il a mangé, avec quoi il a joué, s'il est allé aux toilettes etc. Autant dire que les rapport avec la nouvelle nourrice se tendent de jour en jour.
Pour tenter de comprendre leur enfant si difficile ils l'ont emmené consulter un pédopsychiatre et le diagnostic est tombé: dépression grave.
Pauvre enfant! Les parents ne pourraient-ils pas se soigner à la place?
Cela me fait penser à un film, où un pédiatre en réponse à des parents angoissés d'avoir une fille pleine de tics ( et extrèmement dirigistes) dit: " Foutez-lui la paix! Laissez-la manger du Nutella, le mercredi laissez-la se gaver de télé, de ce qu'elle veut, c'est son temps".
En tout cas la nounou est tranquille avec moi: la seule chose qui m'intéresse est le sourire de mon enfant quand je le dépose et que je le reprends de chez Tata. Et très accessoirement le temps de sommeil.
le film en question, c'est "ne le dis à personne" de Guillaume Canet.Et le pédiatre avait raison. Souvent il faudrait soigner les parents avant de soigner l'enfant !
RépondreSupprimer