La confiance de la population envers les vaccins a pris un sacré coup dans l'aile. Un de mes patients m'a demandé par télephone "que pensez-vous du vaccin anti-grippe nouveau avec H1N1?"
Et un autre a précisé l'angoisse que beaucoup ont:
" Docteur, nous avons apporté les vaccins. Pouvez-vous nous les faire?
- Oui.
- Mais nous sommes inquiets, il y a du H1N1 dedans.
- Oui, cela a été intégré cette année dans le nouveau vaccin.
- Mais cette affaire d'adjuvant?
- Il n'y en a pas. Celui-ci est fabriqué sur de l'oeuf.
- On vous fait totale confiance docteur".
N'empêche que quand je les ai vaccinés, ils n'en menaient pas large.
En résumé, grâce aux pouvoirs publics mélangés à des médias dans tous les sens, les français pour la plupart pataugent dans la choucroute et font vaccin= adjuvant= risque de maladie, et le racourci: les vaccins peuvent donner des maladies.
Elle était belle l'opération de communication... qui s'est soldée en pratiquement une manoeuvre militaire avec les obligations de se vacciner pour certains et de vacciner pour les autres. Le seul heureux de ma clientèle a été un "volontaire" ( que l'on avait fortement incité) qui devait s'occuper d'un centre et qui a gagné 1200 euros. J'en suis très heureuse, mais que pour lui.
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