dans le livre que Janie Maurice a écrit " Bruno mon fils" se trouve un cri de rage envers le corps médical qui n'a pas su accompagner son petit garçon malade tout au long de sa maladie d'une façon humaine et courageuse. Car il en faut du courage pour pratiquer des soins parfois douloureux à un enfant. Je peux comprendre que certains ont tendance à chosifier le corps humain qui souffre, mais ce n'est pas la solution. L'enfant comme l'adulte ont besoin de compassion, de communication et d'affection, encore plus en état de souffrance.
Tout ceci me ramène encore au burn out dont souffre les médecins (maladie caractérisée par un ensemble de signes, de symptômes et de modifications du comportement en milieu professionnel wikipédia).
Et ces signes s'accompagnent aussi de prise de distance par rapport à l'être humain qui souffre en face de lui, de peur d'être entrainé soi-même dans... ? Un de mes confrères ne supportait pas que l'on prononce d'ailleurs le mot "patient" en face de lui quand il n'était pas au travail: le mot "patient" signifie pour lui travail harassant, obligation, problèmes. Pas une anecdote à raconter sur l'un d'eux, pas un bon mot, juste "horreur, horreur, un patient".
Une petite anecdote en passant: une patiente m'a lancé il y a quelques temps " Moi je deviens branchée fille. Et vous docteur, ça ne vous dit pas?" J'étais enceinte de quatre mois!
"Docteur patch"
RépondreSupprimerune belle leçon d'humanisme.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12262.html