- Au sujet des neuroleptiques, il suffit de ne pas commencer car en médecine générale en ville cela ne se justifie pas. En maison de retraite cela dépend malheureusement souvent de la tolérance du personnel envers l'agitation et du nombre de personnel. A l'hôpital psy je ne suis pas compétente. Je regrette juste qu'il n'y ait pas d'autre alternative pour les gens qui souffrent au fond d'eux-même.
- Concernant les antidépresseurs, la plupart n'ont besoin que d'une écoute, de faire le point, de faire du ménage dans leur vie. Certains patients très rares en ont pris via un autre médecin.
- Les benzodiazépines: quand on ne les commence pas, on ne les continue pas: merci Lapalisse! Aucun de mes patients qui n'en prenait pas au départ ne les a réclamé ailleurs. Evidemment quand ils se retrouvent à l'hôpital pour une raison médicale ils ressortent parfois avec un lexomil et là, je peux dire que je m'amuse comme une petite folle à les convaincre que cela peut les rendre dépendants.
Les patients qui en prennent depuis des dizaines d'années ont plus de mal: je dois dire que j'ai eu une petite désaffection de clientèle en 2004, mais des tas d'enfants et de nourrissons sont venus dans le même temps.
- les somnifères: même combat que les antidépresseurs.
Encore une fois c'est possible! et je n'ai pratiquement plus de patients qui vient " je voudrais une boite de stilnox" ( et une baguette de pain aussi peut-être? Un paquet cadeau? C'est 22 euros)
Je ne reviendrai plus en arrière, même si je supporte parfois pendant des mois l'angoisse hebdomadaire, parfois quotidienne de celle à qui j'ai retiré son neuroleptique ( dogmatil, agréal...), même si cela me fait 22 euros en moins, et que je passe un quart d'heure, parfois plus à dire non et à argumenter.
Continuez comme cela et vantez les mérites du chlorure.
RépondreSupprimerJe me permets de vous recommander unlivre :TOXIC FOOD de William Reymond une enquête sur la malbouffe.
Un peu fastidieux au début mais ensuite l'auteur nous par parle de certains cancers qui pourrait être évités si l'industrie alimentaire ne nous donnez pas à manger des cochonneries.
Commentaire général sur ce blog: Je trouve le ton et les anecdotes rapportées intéressants, d'autant plus que ma fille à peine plus jeune que vous est aussi médecin généraliste et exerce aussi en libéral; cela me permet de me rapprocher d'elle quoique je ne sois pas sûre qu'elle partage toutes vos options. Ce qui m'"interpelle" cependant c'est le "lien ami"avec le blog d'un magnétiseur...
RépondreSupprimerAmicalement, si vous le permettez. M.C.E.
Les liens sont un peu courts, c'est un nouveau blog et je ne les ai pas peaufinés.
RépondreSupprimerIl se trouve que le magnétiseur est un ami.
Cordialement