jeudi 10 décembre 2009

Débat sur l'identité nationale

Ce qui me met en pétard en ce moment ce sont toutes ces entreprises qui délocalisent et prennent le pain de la bouche de ceux qui vivent en France.
Les " bonjour, je m'appelle Virginie Dulac (variante:  Laure Dupont ou autre) avec un accent marocain à couper au couteau, je ne supporte plus. Parfois je leur dis franchement " y'en a marre des plate-formes marocaines".
Plusieurs de mes patients sont virés à cause de ce phénomène, mais le top du top a été: une petite troupe de salariés d'une certaine entreprise est allée dans une île avec palmier, former ceux qui les remplaceraient plus tard. C'est vicieux!
Et après on parle d'identité nationale!

Je cite Eric Cantona:
« Etre français, c'est d'abord être révolutionnaire », estime Eric Cantona. Révolté par « tellement de choses tous les jours », l'ex-footballeur dénonce le débat sur l'identité nationale lancé il y a peu par Nicolas Sarkozy, à quelques semaines des élections régionales : « il y a des façons de dire les choses, des façons de faire passer des messages, comme aujourd'hui celui de l'identité nationale, en pleine campagne... Je me dis simplement que tout le monde a compris que c'est un discours d'arriéré pour arriérés. J'ose espérer qu'aujourd'hui, si ça a marché il y a cinq ans - il n'y a pas très longtemps -, il y a des gens qui sont passés au dessus de ça. Quand je vois qu'on bâtit sa campagne sur ce discours-là, c'est qu'on pense qu'il y a une majorité d'arriérés capables de recevoir ce message-là. Je pense qu'on prend les Français pour des
arriérés. »
...
En voilà un qui n'a pas la langue dans sa poche! Mais pendant que l'on amuse le bon peuple avec l'identité nationale et le virus H1N1 il y a tellement d'autres sujets graves et urgents qui mériteraient que l'on s'y penche un peu!
Par exemple:
- les suicides, les meurtres, les accidents de la route sous psychotropes;
- l'échec scolaire;
- le chômage;
- les banlieues et leurs problèmes etc.
Mais ce débat sur l'identité nationale je m'assoie dessus d'autant plus que je me sens européenne et non française. Et vous?

1 commentaire:

  1. Je pense la même chose sur le débat, ca permet de ne pas parler d'autre chose...

    Quand à ma position personnelle, je n'ai pas d'avis franchement tranché, je me sens moi et c'est déjà pas mal! Dans le sens, l'important est de se sentir bien dans ses pompes et d'accépter que l'autre le soit aussi même si ses pompes sont différentes des miennes. Je vais pas lui forcer à mettre des bottes 37 si il fait du 42 et qu'il est bien en espadrille (et vis vers) ^_^

    Lili

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