Des policiers sur les nerfs, des banquiers déprimés, des maîtresses à bout, des fonctionnaires démotivés, des employés harcelés etc. et j'en passe et des meilleurs... et des médecins désabusé, l'un d'eux à 25 km qui a choisi un emploi salarié, et un autre un petit peu plus loin qui a dévissé tout simplement sa plaque.
La dame de la Sécu m'a d'ailleurs dit que le phénomène faisait boule de neige, plus de médecins dévissaient, plus de médecins dévissaient et il ne restait plus personne.
Mais c'est éprouvant d'écouter un patient SMF ( sans médecin fixe), qui me demande avec insistance si je ne peux pas signer et de lui répondre "non" parce qu'on a soi-même son quota de patients ( 1500 inscrits plus les enfants) et qu'on ne pourra plus prendre son temps pour diagnostiquer en toute sérénité.
Mon compagnon a émis l'hypothèse que les pouvoir publics ne sont pas mécontents forcément de cette débandade, car selon la maxime " l'offre crée la demande", plus il y a de médecins, plus il y a de consommation médicale.
Pas faux, mais il ne me semble pas qu'on prend le problème par le bon bout. Si on faisait plus d'éducation civique , " l'état c'est nous, si on le vole, on se vole soi-même" et d'autres assertions, on commencerait à voir des individus ayant conscience que consommer du soin " parce que c'est remboursé", ne va pas dans le bon sens.
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