C'est parti, mon associée signe tous les jours des déclarations de choix du médecin traitant, au bout de trois semaines. Comme je lui ai dit " tu commences à ratisser large, puis tu deviens plus exigeante selon le genre de clientèle que tu souhaites". Ca va peut-être choquer certains, donc je vais expliquer: mon associée est jeune, préfère la pédiatrie et la gynécologie, et a même passé un diplôme de gynécologie. Alors qu'elle utilise au mieux ses compétences!
Je lui ai même proposé de devenir médecin agréé SNCF, car ils sont tous relativement jeunes et ont une famille.
Certains patients me quittent tranquillement pour se tourner vers elle, mais ce sont des patients avec un passé difficile, avec assistantes sociales et éducateurs dans leur univers et qui estiment peut-être que j'en sais un peu trop. En tout cas j'ai mis un point d'honneur à ne rien lui raconter, si ce n'est au niveau médical lorsque le besoin s'en fait ressentir.
Et savez-vous que je n'ai jamais parlé de mes patients les plus graves sur mon blog? Dans dix ans peut-être, quand les choses seront estompées...
Le conseil de l'Ordre des Médecin commence tout juste à intéresser à la déontologie des blogs médicaux.
RépondreSupprimerMais, le blog de Maître Eolas, avocat de métier, et en exercice professionnel, a traité le sujet dans son blog :
http://www.maitre-eolas.fr/post/2008/03/24/905-blogueurs-et-responsabilite-reloaded
L’aspect juridique ne peux, de facto, être fait correctement, par un professionnel du droit.