Je suis allée chez un patient que je vais être amené à voir épisodiquement; il se tenait couché en chien de fusil sous une ample couverture. J'ai pensé à un enfant ou un éventuellement un chien caché dessous , mais son épouse m'a détrompée: " il ne fait que 37 kg docteur, il est là". Et un peu plus tard : " je vous ai appelée car il dort toujours".
Ca c'était pour l'anecdote. Ce qui m'a mise en pétard est ceci: il est rentré à l'hôpital avec un traitement antiépileptique, deux antidépresseurs, un anti-alzheimer et un antiépileptique, il en est ressorti avec un autre traitement pour l'Alzheimer, de la morphine, et un neuroleptique. A la rigueur peut-être les médecins avaient-ils des bonnes raisons à eux de transformer le traitement, mais je suis tombée sur la lettre envoyée au médecin traitant et y ai lu mot pour mot: " devant le refus catégorique du patient de prendre ses comprimés, du risperdal ( neuroleptique) en goutte a été introduit, et actuellement il n'y a plus de problème de prise médicamenteuse". Heureusement l'épouse du patient n'a jamais su se servir du flacon compte-goutte et il n'en prenait plus depuis trois jours! Idem pour la morphine, le timbre était tellement petit qu'il a dû glisser et tomber par terre.
Mamie ne veut pas prendre ses cachets? Neuroleptiques! Tellement simple.
Il faudrait peut être retrouver le timbre avant qu'il ne se colle subrepticement sur la peau de qq'un ! Il y a un risque grave dans ce cas, surtout si le porteur accidentel du timbre est un enfant.
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