Aujourd'hui je voudrais faire un peu de pub pour un centre qui se bat autant qu'il peut pour continuer à fonctionner; c'est un centre de post-cure pour toutes les addictions qui sort du modèle accepté et reconnu ( médoc, hospitalisations, groupes de parole, médocs, suivi psychiatrique pour suivre celui de Minnesota:
Les résultats ne sont pas mauvais du tout, néammoins ça dérange: le prix de journée est de moins de 30 euros alors que l'on dépense tellement à filer autant de médocs et on utilise un personnel hautement qualifié, ce qui coûte cher.
Alors en France, il n'y a que deux centres fonctionnant sur ce système, l'un d'eux ayant acquis le statut de centre expérimental.
Je ne serais pas plus virulente que ça, car certains de mes patients ont réussi à se guérir de leur alcoolisme... en prenant en échange des antidépresseurs et des anxiolytiques ( garantis moins gouteux et gouleyant).
Le modèle Minnesota:
Le modèle Minnesota approche la problématique de l'addiction comportementale en tant que maladie, dont les symptômes sont la perte de contrôle, la dépendance psychique et physique. L'aspect primordial du traitement est centrée sur les mécanismes de la dépendance, et non la cause ou la pathologie sous-jacente souligne l'importance de déterminer des priorités lors du traitement de l’addiction, et considère que l'abstinence constitue la base fondamentale pour la continuation du traitement. Comme dans la psychoanalyse, la dénégation et la résistance sont mises à jour, sans toutefois en rechercher les causes (au contraire de l'analyse). Après un certain temps d'ailleurs, l'attitude vis-à-vis du produit d’addiction ou du comportement addictif acquiert une autonomie fonctionnelle .
Dans la mesure où elle est approchée comme une maladie chronique, des buts thérapeutiques sont assignés à la problématique de la dépendance, en termes de réhabilitation (ou rétablissement) bien plus que de guérison. La relation patient-accompagnant est un rapport de collaboration, qui vise un changement de style de vie. En vue du but à long terme à atteindre - apprendre à vivre avec la dépendance - la famille et l'entourage du patient sont associés au traitement. Cette problématique chronique implique également une vigilance à vie et le maintien de l'abstinence.
La théorie du Modèle Minnesota est que la dépendance est une maladie physique, mentale et spirituelle. Ce point de vue holistique débouche sur une approche multidisciplinaire. A côté des problèmes physiques et psychiques, le Modèle Minnesota souligne également une dimension spirituelle, sans s’inscrire dans une philosophie religieuse particulière. Cette dimension aborde au contraire la question du sens comme composante essentielle de la lutte contre la dépendance. L'expérience extrême ou l'expérience émotionnelle forte sont centrales à cet égard, comme on l’a vu précédemment avec Maslow (1970). Dans le cadre de la problématique de la dépendance, la question de la dimension existentielle de l'existence (c'est-à-dire la confrontation avec les vulnérabilités et les limitations) et de la problématique du sens (goal setting) se fait jour.
Il semblerait que cette technique ne date pas d'hier, mais plutôt d'avant hier :
RépondreSupprimer"Le Modèle Minnesota a été créé aux Etats-Unis vers 1950 par des médecins et des alcooliques abstinents pour venir en aide aux personnes alcooliques, toxicomanes et pharmaco-dépendantes. Il s'est inspiré des groupes de parole et mouvements d'entraide Alcooliques Anonymes et Narcotiques Anonymes (groupes autogérés d'anciens buveurs)."
http://www.acaddi.fr/texte-councellors.html
Je vous avez déjà demandé votre avis sur le baclofen dans le traitement de l'alcoolisme et des troubles alimentaires. Ce traitement fait référence au livre du Dr Ameisen qui a testé en vain les cures et postcures ...
RépondreSupprimerQuel charabia indigeste !
RépondreSupprimerEn gros c'est basé sur les alcooliques anonymes avec l'hébergement en plus. Voilà le résumé en 14 mots.
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