Un de mes confrère doit aimer les challenges: il s'est installé dans un village où un de ses confrères prescrivait des antidépresseurs à 80% de sa clientèle, des neuroleptiques à gogo et des tas d'autres molécules incompatibles entre elles. C'est bien simple, il avait tellement exagéré qu'il est interdit d'exercice à vie. Et mes confrères traditionnels sautent en l'air quand ils tombent par hasard sur ses prescriptions.
Quand un de ses patients souffrait de quelque chose, il ne retirait jamais rien de son ordonnance, mais il rajoutait jusqu'à 80 médicaments par ordonnance.
Alors mon confrère nouvel installé arrête à tout va, fait du ménage, conseille, encourage ceux qui jouent le jeu de diminuer, dénoue avec art les douleurs avec ses doigts (il a eu un diplome d'ostéo)..., rassure les familles dont les parents sont comme des zombies bavant à cause de tous les neuroleptiques ingurgités "votre père ne souffre pas d'Alzheimer, mais d'effets secondaires dûs aux neuroleptiques, on va les arrêter graduellement et vous le retrouverez".
Je devrais lui proposer d'écrire un blog, sûrement qu'il y aurait beaucoup à dire. Mais il est souriant et détendu alors que le village est en plein émoi d'un changement aussi radical de façon de soigner. C'est sûr que la pharmacie aura un gros manque à gagner qui n'était pas prévu aussi brutalement, elle n'a qu'à se recycler dans les produits naturels!
80 médicaments ????????quelle "belle histoire"; caricature grandiose ;pas possible ;beau scenrio de film.........d'horreur; est ce dans une presse quelconque ,sur internet?
RépondreSupprimerPas un mot dans la presse. On préfère les crises de jalousie du mari de Carla.
RépondreSupprimerDr vincent
OUi, oui, surtout ne pas faire de bruit avec une brebis noire...mais des brebis de ce genre, il y en a comme dans tous les corps de méier. Ceux qui boivent, ceux qui fument, qui se dopent, qui d'en foutent. Les médecins sont des hommes comme les autres !
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