J'ai examiné une patiente d'un autre médecin pour des douleurs abdominales ( ou autre?). De fil en aiguille elle m'a parlé d'une grosse dépression qu'elle avait eu il y a quelques années. Et deux ou trois question après elle m'a raconté:
" J'ai pris de l'Agréal pour les bouffées de chaleur durant des années. Ca allait plus ou moins. Et un jour, en 2008 mon médecin m'a dit " on arrête, ce n'est pas bon". Et j'ai plongé en dépression. A l'époque j'ai pensé que c'était le travail.
- Non madame, c'est l'arrêt brusque d'Agréal. Des tas de femmes ont porté plainte par l'intermédiaire de l'association AAAVAM. Vous pourriez aussi.
- C'est vrai! Je suis heureuse de comprendre pourquoi j'ai déprimé autant. Je vais en parlé à une copine qui a souffert de la même chose après l'arrêt d'Agréal".
Et deux de plus!
Et les class actions ( à la Erin Brokovitch) seraient bien utiles dans le droit français pour porter plainte avec le minimum de stress pour chacune des victimes.
Au fait, avez-vous remarqué, c'est la plupart du temps sur les bonnes femmes que ça tombe ces effets secondaires! ( médiator, agréal, pilules etc.)
Qu'il est dommage de conseiller ainsi! L'AAAVAM attaque le labo qui conseillait la diminution progressive dès juillet 2007...
RépondreSupprimerGageons que votre patiente , qui sera prescrite dans son action contre le labo, va replonger en dépression car elle ne comprendra pas qu'en ayant écouté ces "conseils", elle se retrouve devant un mur de non reconnaissance.