Ainsi 10% des médecins généralistes prescrivent ce traitement alors qu’il est réservé aux spécialistes en neurologie, psychiatrie ou pédiatrie. Les données collectées et présentées dans le rapport montrent que les mesures renforcées de surveillance pharmacovigilance mises en place depuis 2006 « ont permis de limiter les dérives d’utilisation et de confirmer la balance bénéfice/risque positive du méthylphénidate lorsqu’il est utilisé sur la base d’un diagnostic bien établi et dans le respect des conditions d’utilisation définies par les Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) ». Restée presque confidentielle jusqu’en 2004, l’utilisation du méthylphénidate en France est depuis en constante croissance. Toutefois le nombre de patients traités en 2012 est faible comparé au nombre d’enfants qui seraient atteints d’un TDAH en France reconnaît l’Agence du médicament. L'agence précise d'ailleurs que son indication intervient lorsque les mesures correctives psychologiques, éducatives, sociales et familiales seules s'avèrent insuffisantes. L’utilisation du méthylphénidate peut engendrer des effets indésirables, notamment en cas d’utilisation au long cours. Une surveillance doit être apportée, en particulier en raison des risques d’effets indésirables neuropsychiatriques, cardiovasculaires et cérébro-vasculaires. Chez l’enfant, il existe un risque potentiel de retard de croissance staturo-pondéral. Les risques de mésusage et de dépendance nécessitent également une surveillance particulière. C’est pourquoi une brochure d’information à destination des patients et de leur entourage a été conçue en lien avec les laboratoires et l’association de patients HyperSupers - TDAH France. Intitulée « Vous et le traitement du trouble déficit de l’attention / hyperactivité par méthylphénidate », elle a pour but de rappeler les risques liés à l’utilisation du méthylphénidate, les modalités de surveillance du traitement ainsi que les règles de bonne utilisation. http://www.pratis.com/modules/news/news_TV.php?newsid=2362 |
dimanche 21 juillet 2013
Méthylphénidate : les généralistes un peu trop réactifs
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