J'ai passé une personne âgé en hospitalisation à domicile, système qui se démocratise, surtout pour les fins de vie: quand on agonise entouré de ses proches avec le confort de l'hôpital ( infirmiers, aide-soignants et médecin coordonnateur au bout du fil), c'est un plus, à condition que la famille veuille ou puisse s'impliquer.
Donc j'ai mis tout en place pour cette octogénaire atteinte d'un Alzheimer au dernier stade, qui ne s'alimente plus depuis deux jours. Je lui ai arrêté ses traitements pour Alzheimer depuis trois ans, devant le peu d'efficacité de ceux-ci et depuis elle n'a rien pris, même pas un petit Doliprane.
Or les infirmières nouvellement arrivées sur place m'appellent hier: " docteur elle souffre, elle gémit et grimace.
- Je suis surprise, elle ne souffrait pas jusqu'alors.
- On pourrait peut-être lui prescrire de la morphine?
- Je vais réflechir".
Et j'ai appelé le médecin coordonnateur, lui ai demandé si elle connaissait du doliprane autre qu'en intra-veineux ( puisqu'elle n'avale plus rien). Rien, nada, absolument aucune molécule en dehors de la morphine sous-cutanée ou en patch. Inutile de dire que la famille était un peu ahurie.
Alors si quelqu'un lit ses lignes, s'il invente le patch de doliprane pour ces personnes en fin de vie qui n'ont jamais rien pris.
Donc j'ai mis tout en place pour cette octogénaire atteinte d'un Alzheimer au dernier stade, qui ne s'alimente plus depuis deux jours. Je lui ai arrêté ses traitements pour Alzheimer depuis trois ans, devant le peu d'efficacité de ceux-ci et depuis elle n'a rien pris, même pas un petit Doliprane.
Or les infirmières nouvellement arrivées sur place m'appellent hier: " docteur elle souffre, elle gémit et grimace.
- Je suis surprise, elle ne souffrait pas jusqu'alors.
- On pourrait peut-être lui prescrire de la morphine?
- Je vais réflechir".
Et j'ai appelé le médecin coordonnateur, lui ai demandé si elle connaissait du doliprane autre qu'en intra-veineux ( puisqu'elle n'avale plus rien). Rien, nada, absolument aucune molécule en dehors de la morphine sous-cutanée ou en patch. Inutile de dire que la famille était un peu ahurie.
Alors si quelqu'un lit ses lignes, s'il invente le patch de doliprane pour ces personnes en fin de vie qui n'ont jamais rien pris.
Et du sublingual, ça ne passe pas non plus?
RépondreSupprimerbah, un coup de Kétoprofène injectable et le tour est joué. Faut juste éviter de laisser le cadavre dehors après pour ne pas tuer les vautours.^^
RépondreSupprimerhttp://www.informationhospitaliere.com/medicament-6848-doliprane-adultes-1000-suppositoire.html
RépondreSupprimerJ'allais dire comme l'anonyme du 12/04 que le doliprane suppo aide bien dans ce genre de situations.
RépondreSupprimerOuaih... je suis d'accord avec cela et j'avais prescrit en suppo. Juste qu'au premier patch de morphine que le médecin de l'HAD qui l'a visitée a prescrit, ma patiente est décédé. Donc plus de problèmes de prescription.
RépondreSupprimerLes enfants ne sont pas très contents.