dimanche 1 juillet 2012

Evidemment je conseille aux gens de boire avec modération, sinon ça finit par leur griller le cerveau, faire fuir leur famille, les mettre au chômage et perdre leur permis.
Mais malgré tout je les aime bien ces patients qui abusent de la bouteille: la plupart sont drôles, m'offrent des petits cadeaux, des peluches pour le bébé, des fleurs, des petits pots de pâté, des chocolats etc. , et la conversation est facile avec eux. ( je passerai sur celui qui me matait et me faisait remarquer à chaque consultation si j'avais un string ou pas). Ils me promettent sans cesse qu'il vont arrêter et l'un d'eux me dit régulièrement depuis douze ans: " je viens d'arrêter depuis une semaine".
 On m'a demandé plusieurs fois pourquoi je ne souhaitais pas de toxicomanes dans ma clientèle: je ne suis pas à l'aise avec eux et donc  notre contrat de médecin traitant serait mis à mal.  Pourtant j'ai écrit une thèse pour comprendre ce fléau et ceux qui sont tombés dedans, la preuve le titre était: " Personalité du toxicomane et sevrage". Las: pas possible, je mets trop d'affectif là-dedans.

2 commentaires:

  1. c'est une bonne analyse merci bien, je pense que les toxicomanes peuvent bénéficier de vos conseils

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