Je suis en mode survie depuis que ma consœur m'a quittée pour s'installer dans un autre canton; les patients sont affolés et dépités et l'accablent de tous les vices possibles.
Mais en attendant pour ceux qui restent ce n'est pas facile, et je répète dix fois par jour la même chose: "mais non, je n'étais pas plus au courant que vous, je l'ai su trois jours après qu'elle soit partie. Si vous voulez récupérer votre dossier, écrivez-lui à l'adresse de son cabinet ça suivra, surtout n'oubliez pas la formule, " selon la loi du 4 mars 2002, le patient peut avoir accès à tout son dossier, alors je vous demande de me le retourner dès réception de cette lettre s'il vous plait".
Et je sens que je vais placarder ce petit discours sur les murs de mon cabinet pour éviter la salive et tout le précieux temps perdu en rabachage. Et pour ceux qui n'ont pas compris, je n'applique pas la reformulation chère aux techniques de communication: juste:
"elle m'a quittée je n'en sais pas plus". Et basta.
Pourquoi manque-t-on aussi cruellement de médecins campagnards? C'est agréable de ne pas avoir de feux rouges, d'entendre les oiseaux, d'avoir une belle maison donnant sur les bois, d'être à 45 minutes du stade de France et à 20 mn des grands centres commerciaux!
Les confrères, vous ne voulez pas faire un stage dans mon cabinet?
Aller s'installer ailleurs sans rien dire à personne , meme vous,son associée!! Aucun courage , pas de respect de qui que ce soit cette femme.
RépondreSupprimer