Les vacances en Grèce se sont très bien passées. Il a fallu juste que l'on s'asperge chaque soir de citronnelle ou d'autres répulsifs car les moustiques se sont fait très voraces: pratiquement pas un vacancier n'y a échappé ( sauf le petit Ange qui se couchait tôt). Et les araignées étaient aussi de la fête, provoquant des plaques très prurigineuses. Bon on ne se plaint pas, on ne revient pas sur le passé et ma peau recommence enfin à ressembler à quelque chose de potable, jusqu'à...
Ce soir des gendarmes m'appellent: " docteur, on a besoin de vous, vous êtes la seule à vous aider; vos confrères de la ville sont tous injoignables et la garde ne commence qu'à 20 heures. Bonne fille je repousse mes rendez-vous et va à l'endroit indiqué: au bout d'une impasse à la sortie de la ville. Je me gare derrière la voiture des gendarmes. L'un d'eux s'approche, me salue et ajoute " le macchabé est dans la forêt, il faut marcher". Ah, je n'ai pas été déçue: comment avait fait le bonhomme pour se perdre là-dedans au milieux des orties, des ronces, des muriers, et autres arbustes s'amusant à accrocher vicieusement les jupons, les bras, les cheveux et les jambes de qui voulait passer? Et en plus si je puis dire, le mort il était un tout petit peu passé de date, et de toute façon il y avait du monde dedans! Que j'ai été heureuse d'être myope ce soir!
Pauvre type, se cacher dans la forêt pour mourir, quelle drôle de fin. Il s'était sauvé de l'hôpital dix jours avant et avait dû errer avant de trouver cette "cachette".
je serais tenté de dire comme dans la chanson d'Henri Salvador "et alors et alors et alors...".
RépondreSupprimerContinuez Doc d'écrire cela vous fait un bon exutoire.
Je ne dirais pas pauvre type, plutôt courageux et décidé ;et puis ,etait ce par goût ou pour échapper à de l'acharnement inutile ? je le comprends très bien; vos écrits sont toujours instructifs
RépondreSupprimermiam miam ! Les merveilleux plaisirs du métier...
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