La nounou de mon fils ( celle qui est tellement gentil que MiniRambo me dit "auvoir" et me claque la porte au nez quand je m'en vais) a une fille en médecine qui a buché nuit et jour pour réussir son concours . Et elle m'a fait la réfléxion " Maintenant que je sais comme il faut en connaitre des choses en médecine, je ne regarderai plus un seul médecin de la même façon".
J'ai tenté de la détromper: il faut être un bon perroquet, et surtout garder ses idées personnelles pour soi. Il n'y a aucune place pour la réflexion, au moins les six premières années. Je pense l'avoir noté dans mon ancien blog mais je me souviendrai toujours de ce prof d'embryologie qui serinait " il faut apprendre mon cours, tout mon cours, rien que mon cours". Et j'ai eu 18.5 en embryologie, tout simplement car j'avais suivi cette maxime à la lettre.
Néammoins pour être un médecin et décider du soin aux personnes, de leur traitement il faut avoir un tant soit peu d'idées personnelles, car un patient ne peut pas être considéré comme une voiture en série. Alors il devrait y avoir des séminaires de prise de décision à l'instar des cadres.
Par exemple un médecin aurait dû avoir le choix dans le cadre de la grippe A de vacciner certaines personnes à haut risque d'attraper la grippe ( en connaissant bien les patients il devrait peu se tromper de cible) et pas d'autres.
Mais j'ai bien peur que le formatage de toutes ces années où l'on ne nous ne demandait pas de penser n'ait pas fait du bien à certains. Il n'y a pas que la Sécu, le concept du médecin libéral qui devrait être revu, les études de médecine aussi.
C'était mon humeur du jour!
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