J'ai zappé la visite du médecin de la Sécu:
" Docteur, vos paramètres sont bons, les génériques, les glycémies... par contre au sujet des benzodiazépines à demi-vie longue il faut continuer l'effort.
- Comment? Je n'en prescris plus!
- Je ne sais pas, je vois sur votre profil qu'il y a en a encore un peu".
Comment se fait-ce? C'est vrai que dans ma patientèle j'ai une anorexique, une déprimée et deux ou trois autres qui ont décidé de voir un psy. Et comme je suis le médecin traitant les prescriptions du psy se reportent sur mon profil. C'est du n'importe quoi et comme tout en France, mais je ne vais pas épiloguer.
On a un système genre dinosaure en voie de disparition qui va finir par imploser.
En attendant je vais écrire une lettre au médecin chef de la Sécu. Et voilà un article sur les benzo:
Les tranquillisants
Les tranquillisants (ou anxiolytiques) ne font pas de cadeau, surtout quand ils font partie de la famille des benzodiazépines. Certes, ils calment l’anxiété, mais si on poursuit le traitement trop longtemps, ils aggravent les apnées du sommeil, augmentent le risque d’AVC, d’accidents cardiaques, sans compter les pertes de mémoire voire un état de démence. Si bien que la Haute Autorité de santé est ferme : une prescription ne doit pas durer plus de 12 semaines, le temps de passer un cap difficile. On ne doit jamais s’en servir pour dormir non plus, surtout au long cours.
http://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/medicaments-arreter-03293
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